Mardi 29 septembre, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili annonçait une série de mesures en faveur des animaux sauvages en captivité. Parmi elles, l’interdiction d’élevage de vison d'ici cinq ans, mais ce n'est pas vraiment la fin de la production de fourrure animale en France pour autant.
La ministre a parlé de la faune sauvage dont fait partie le vison mais il existe aussi un autre animal apprécié pour ses poils chauds, le lapin Orylag. Élevé pour sa chaire et sa fourrure dans des fermes de Charente-Maritime, il s’est révélé une alternative à la fourrure de Chinchilla.
A-t-il été oublié sciemment comme le lapin angora, par la ministre de la transition écologique ? Non, c’est que le lapin Orylag dépend du ministère de l’agriculture. D’ailleurs, son sort figure dans un projet de loi sur la souffrance animale qui sera présenté le 8 octobre prochain par Cédric Villani au nom du groupe Écologie démocratie et solidarité.
Dans le texte, les députés souhaitent que l’interdiction englobe à la fois l’élevage d’animaux ayant pour but exclusif d’obtenir de la fourrure et l’élevage contribuant au commerce de fourrures. Cette dernière indication souligne donc que la fourrure d’animaux récupérée après abattage participe à la vente de fourrure qui n’est pas synthétique donc animale.
Pourtant cette interdiction d'élevage de visons est une vraie avancée. L’histoire retiendra peut-être qu’elle s’est réalisée en pleine semaine de la mode, milieu amateur de fourrure qui lui tourne de plus en plus le dos. En France, quatre fermes sont concernées avec à l’intérieur 10.000 animaux élevés juste pour leurs fourrures.
Un sujet complétement absent en France, le rapport entre le vison et le coronavirus. Cet été, dans les fermes industrielles des Pays-Bas, l’un des premiers pays producteurs européens de visons, le coronavirus s’est propagé comme une traînée de poudre. Plus de 40 élevages ont été contaminés, un million d’animaux ont été gazés depuis début juin et cela a été le cas dans de nombreux pays. La cohabitation avec le sauvage, ça ne concerne pas que le pangolin.
L'interdiction de l'élevage pour la fourrure est une tendance mondiale. Grande-Bretagne, Allemagne, Autriche, République Tchèque et même la Norvège en 2025 ont passé le cap, tout comme la Californie. En Europe, le plus gros producteur est le Danemark avec 19 millions de visons élevés pour finir sur des cintres. Bien sûr, ce sont aussi près de 2.500 des emplois en France qui sont concernés, selon la Fédération française des métiers de la fourrure. Le temps est venu d’un autre débat.
Les vignobles sont en proie aux incendies en Californie. Cela finira par se refroidir, a déclaré Donald Trump, mais en fait non. C’est une zone symbolique qui est en proie aux flammes, la Napa Valley. C’est là où sont produits de prestigieux crus américains. 1.500 personnes ont dû être évacuées. Certains domaines viticoles sont partis en fumée, comme le domaine de Newton Vineyard, qui appartient au groupe LVMH, mais ça finira par se refroidir.
C'était le plus grand projet de mine d’or au monde. Le tribunal de l'environnement chilien a confirmé l'abandon définitif du gigantesque projet de mine d'or à ciel ouvert de Pascua Lama, à cheval entre le