"Je les aime tous les deux" : Nicki Minaj dit son "admiration" pour Donald Trump et le vice président J.D. Vance

C'est aux côtés d'Erika Kirk, la veuve de l'influenceur américain assassiné le 10 septembre 2025, que Nicki Minaj a foulé la scène d'un rassemblement conservateur organisé en mémoire du défunt activiste, en Arizona, ce dimanche 21 décembre 2025.

La popstar a profité de sa venue pour faire l'éloge de Donald Trump et du vice-président J.D. Vance. "J’ai le plus grand respect et la plus grande admiration pour notre président, a-t-elle déclaré. "Je ne sais pas s’il en est conscient, mais il a donné de l’espoir à tant de gens."

La chanteuse, qui ne cache plus son ralliement au mouvement MAGA (Make America Great Again), a ensuite qualifié le président des États-Unis de "beau" et "fringant", estimant qu’il est un bon "modèle", tout comme son vice-président J.D. Vance.

Une administration composée "de personnes qui ont du cœur et de l’âme"

Jusqu'ici difficile à cerner politiquement, l'artiste, en venant à la convention AmericaFest de Turning Point USA à Phoenix, a dissipé les doutes ce dimanche. "Cette administration est composée de personnes qui ont du cœur et de l’âme, et je suis fière d’elles. Notre vice-président, il me fait… eh bien, je les aime tous les deux", s'est-elle réjouie. 

L'interprète de Starships a profité de sa présence sur scène pour moquer une nouvelle fois Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, en le qualifiant de "New-scum" (racaille ou ordure, en français), un surnom que Donald Trump lui a donné.

Un changement de position pour Nicki Minaj qui, en 2018, condamnait la politique d'immigration de l'administration Trump, qui a conduit à séparer 5.000 enfants de leur famille à la frontière mexicaine. La chanteuse est arrivée "clandestinement" aux États-Unis à l'âge de cinq ans. "Il n’y a pas de mal à changer d’avis", a-t-elle lancé ce dimanche à Erika Kirk.

Charlie Kirk, une figure martyre pour les conservateurs

Alors qu'il animait un débat sur un campus universitaire dans l'Utah, Charlie Kirk est mort d'une balle dans le cou en septembre dernier. Il utilisait ses millions d'abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionalistes auprès de la jeunesse.

Ce drame a ravivé les profondes fractures politiques américaines. Depuis, il est devenu une figure martyre chez les conservateurs. Son épouse, de son côté, a repris le flambeau de son activisme. Elle a notamment été nommée - par Donald Trump lui-même - PDG de Turning Point USA, l'association fondée par Charlie Kirk.

Son meurtrier présumé, Tyler Robinson, 22 ans, a expliqué son acte auprès de ses proches par la "haine" véhiculée selon lui par Charlie Kirk, ont révélé les autorités locales. Les autorités de l'Utah ont requis la peine capitale contre lui.

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