Après l'utilisation du 49.3 par le gouvernement, les mouvements de grève doivent se poursuivre dans de nombreux secteurs, lundi 20 mars. Les épreuves de spécialité du baccalauréat, qui débuteront ce même jour jusqu'au mercredi 22 mars, pourront ainsi être perturbées, notamment par des grèves dans les transports.
Les mobilisations, prévues dans les RER parisiens ou à la SNCF, pourraient avoir un impact sur les plus de 500.000 élèves de terminale qui doivent passer les épreuves écrites de spécialité du bac général et technologique.
"En cas de retard des candidats dû à des grèves de transport, des aménagements du temps d'épreuve seront organisés afin qu'ils puissent bénéficier de toute la durée prévue des épreuves", a assuré Pap Ndiaye, vendredi 17 mars, qui a partagé un communiqué sur Twitter.
Le ministre de l'Éducation a également affirmé que "les dispositions nécessaires seront prises pour permettre l'accès des candidats aux centres d'examen". Des surveillants supplémentaires seront mobilisés, dans le cas où des enseignants chargés de surveiller des examens feraient grève.
Ces annonces sont destinées à rassurer les élèves, puisque les résultats de ces épreuves de spécialité, qui ont lieu pour la première fois en mars, seront pris en compte sur Parcoursup, la plateforme d'orientation post-bac.
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