Lundi 20 mars, 500.000 lycéens et lycéennes sont attendus pour passer les épreuves de spécialités du bac. Mais en plein mouvement social contre la réforme des retraites, intensifié après le déclenchement de l'article 49.3 à l'Assemblée nationale, les trois jours d'épreuves pourraient être mouvementés.
Du côté des transports, les perturbations sur certaines lignes, notamment du RER parisien, pourraient rendre difficile l'accès aux lycées à l'heure du lancement des épreuves. Pour remédier à cela, le ministre de l'Éducation Pap Ndiaye a annoncé vendredi 17 mars une série d'aménagements, qui prennent notamment en compte les difficultés de transports.
Le communiqué du ministre précise : "En cas de retard des candidats dû à des grèves de transports, des aménagements du temps d'épreuve seront organisés afin qu'ils puissent bénéficier de toute la durée des épreuves." La mobilisation de "surveillants supplémentaires" est également prévue, pour pallier à de possibles grèves d'enseignants chargés de surveiller les examens. Plusieurs syndicats enseignants ont en effet déposé un préavis de grève la semaine dernière pour la période d'examen.
"De nouvelles assemblées générales se sont tenues vendredi 17 mars. Les épreuves allaient se passer normalement, mais le 49.3 a tout remis en cause et provoqué la colère du personnel" déclare Isabelle Vuillet, co-secrétaire générale CGT éducation. Des mouvements de grèves au moment des épreuves du anticipées du bac auraient, selon elle, été décidés par des enseignants du Rhône et de la région parisienne.
Le ministère de l'Éducation assure également "permettre l'accès des candidats aux centres d'examens" la semaine prochaine, en cas de blocages des lycées par les élèves. Certains lycées avaient déjà été bloqués à l'occasion de journées de mobilisation.
"On n'appelle pas à bloquer pendant les épreuves, mais on soutient les actions des lycéens et des professeurs pendant cette période" explique Gwenn Thomas-Alves, l'un des délégués nationaux du syndicat lycéen FIDL. Il ajoute : "Passer un tel projet de loi de force ne plait pas aux lycéens, on appelle au blocage pour le jeudi 23 mars."
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