Affaire Bétharram : indignation des parents d'élèves après la mutation de l'ancien directeur dans un autre établissement

La mutation de Romain Clerc, ancien directeur de l'établissement Le Beau Rameau (anciennement Bétharram), vers Saint-Joseph d’Oloron suscite l'indignation des parents d'élèves. Ces derniers s'inquiètent des implications de l'affaire Bétharram, où un surveillant est mis en examen.

L'institution catholique Notre-Dame de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Crédit : Gaizka IROZ / AFP

BÉTHARRAM - Le directeur de l'établissement muté dans un autre établissement contre l'avis des parents-d'élèves

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Romain Clerc dirige depuis 14 ans l'établissement Le Beau Rameau, anciennement connu sous le nom de Bétharram. Il a récemment été nommé dans un autre établissement des Pyrénées-Atlantiques, à Saint-Joseph d’Oloron, mais les parents d'élèves là-bas envisagent de manifester contre cette décision en rappelant que le seul surveillant aujourd'hui mis en examen dans l'enquête sur les violences physiques et sexuelles à Bétharram est resté en poste dans l'établissement qu'il dirigeait jusqu'à l'année dernière.

Valérie Santos ne décolère pas, sa fille est en sixième à Saint-Joseph et elle n'accepte pas ce transfert. "On ne comprend pas pourquoi on n'attend pas tout simplement la fin de l'enquête et que la justice se soit prononcée pour pouvoir réaffecter ce monsieur quelque part", déclare-t-elle. "Bétharram, ça pèse lourd sur tout le monde dans la région. On veut juste s'assurer que ce monsieur est nettoyé de tous soupçons. On veut juste être convaincu que la justice ait eu le temps de faire son travail convenablement", justifie la mère d'élève.

Une inspection soulignait des manquements

"Nous, on a besoin de sérénité. On est des papas, des mamans. On n'a pas signé pour mettre nos enfants à Saint-Joseph si ce monsieur fait partie de la direction pour le moment en tout cas. C'est inquiétant", estime Valérie Santos.

En mars dernier, une inspection soulignait des manquements à Beau Rameau. Pas de quoi rassurer les parents. Le collectif des victimes de Bétharram s'interroge sur cette mutation. Joint par RTL, Romain Clerc n'a pas encore répondu à nos sollicitations.

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