Nous vivons un drôle de paradoxe. L’information n’a jamais autant circulé, et jamais été aussi accessible. Et pourtant, si l'on prend connaissance de certaines études, le niveau de connaissances des adolescents sur la sexualité est affolant. Il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre qu’internet et les réseaux sociaux sont responsables de ces dégâts. Il y circule une ribambelle d’idées fausses, qu'il convient d'enrayer.
La "première fois" figure en tête de liste. Certaines adolescentes sont persuadées qu’elles ne peuvent pas tomber enceinte lors de leur premier rapport sexuel. C’est évidemment faux.
Autant le répéter clairement : un rapport, un seul, peut suffire à provoquer une grossesse. Ce n’est pas parce qu’on entend parfois des couples dire qu’ils essayent d’avoir un enfant depuis des mois sans y parvenir, qu’il faut tirer des conclusions hâtives.
Le préservatif, malgré de multiples campagnes d'information, continue d'être négligé par des ados qui imaginent qu'"il ne peut rien se passer la première fois". C’est, là encore, une grave erreur. Ces jeunes en oublient que le préservatif n’est pas qu’un mode de contraception, mais qu'il est aussi, et surtout, un moyen de se protéger contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST).
Par ailleurs, il arrive que l'on ait on des surprises quand on s’intéresse au mode d’emploi du préservatif. Les parents qui sentent bien que leur ado est sur le point de passer à l’acte, doivent prendre leur courage à deux mains pour communiquer avec leurs enfants. Un préservatif ne se met pas n’importe comment et n’importe quand. En la matière, mieux vaut éviter l’autoformation dans l’urgence.
Concernant la pilule, les légendes urbaines sont encore nombreuses. Il est donc nécessaire de mettre fin à ces trois idées reçues : la pilule ne fait pas grossir, elle ne donne pas non plus cancer et, enfin, n’hypothèque pas vos chances d’avoir des enfants plus tard, lorsque vous aurez décidé d’arrêter de la prendre.
Ces croyances populaires sont pourtant répandues. Les jeunes femmes qui ont des doutes doivent donc s’en ouvrir auprès de leur médecin lorsqu’elles consultent en vue de leur contraception. Un rendez-vous au cours duquel elles doivent prendre leur temps.
Car une adolescente qui consulte pour avoir la pilule n’a pas vraiment envie que les choses s’éternisent. Pourtant, elle doit admettre que c’est le moment où jamais pour aborder d’autres sujets. Comme le tabagisme, ou le risque de diabète par exemple. Ce sont des facteurs dont il faut tenir compte au moment de se décider. La contraception hormonale pouvant interférer avec certaines pratiques.
Prendre le temps est donc primordial pour réussir son entrée dans la sexualité, qui, souvent, conditionne bien des choses ensuite.
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