La Convention internationale relative aux droits de l’enfant énonce les droits non négociables des enfants parmi lesquels : le droit à aller à l'école, à être élevé par ses parents, à être entendu, à être traité avec humanité. La Convention qui a été ratifiée en 1989, par 195 états, oblige chaque pays signataire à faire "progresser les droits de l'enfance".
Cette année, le texte fête ses 30 ans, mais les violences persistent. En France, par exemple, il y a cette idée que "les adultes ont autorité sur les enfants." Vous êtes parents vous avez déjà utilisé le fameux "parce que c'est comme ça" pour clore une conversation, parce qu'on vous doit obéissance.
Cette ascendance n'est pas conforme avec les droits de l'enfant. Comme chaque pays signataire, la France doit rendre des comptes des efforts qu'elle a fait et reçoit en retour des recommandations tous les cinq ans.
Et bien le fait de "supprimer l'autorité parentale pour une responsabilité parentale" en est une. Cela implique la "liberté d'expression" des enfants et également son droit à "ne pas recevoir de gifle ou de fessée."
Les châtiments corporels sont interdits par la France depuis six mois, alors qu'ils ont longtemps été considérés comme un mode éducatif. Selon une étude, 8 parents sur 10 ont eu recours à cette forme violence qualifiée "d'éducative". L'interdiction est une conséquence directe des recommandations qui sont émises par la Convention des droits de l'enfant.
Selon le rapport, deux décès d'enfant par jour sont imputés à des actes de violences familiales en France. La Convention des droits de l'enfant demande cette année à trouver des solutions efficaces pour les protéger et enfin enrayer définitivement ce problème.
Ce n'est pas le seul point rouge pour la France. Alors que le pays est normalement tenu d'accueillir tous les enfants à l'école, c'est encore loin d'être le cas, en particulier pour les enfants en situation de handicap et/ou autistes.
Pour eux, c'est ce qu'on appelle la triple peine : d'abord ils vivent avec un handicap, ils sont souvent placés en institution hors des murs de l'école et enfin peuvent être maltraités dans les structures.
La Convention des droits de l'enfant rappelle qu'il ne faut pas oublier l'intérêt supérieur de l'enfant. Concrètement de quoi s'agit-il ? L'article 3, alinéa 1 du texte note "dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale."
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