Tempête Benjamin : comment les habitants se préparent aux orages et aux rafales

À partir de la nuit prochaine, 18 sont placés en vigilance orange. Il s'agit majoritairement de départements proches des côtes Atlantique et de la Manche. On attend des vents violents jusqu'à 130 km/h et de très fortes vagues.

C'est notamment le cas à Bouin, sur le littoral vendéen, où Jean-Pierre et son fils François ont, ce matin du 22 octobre, fait le tour de leur maison. "On a ramassé tout ce qui traînait un peu pour éviter que cela s'envole, que ça parte dans tous les sens", déclare Jean-Pierre, au micro de RTL : "Il y en a plein le garage, les fauteuils en plastique, des trucs comme ça."

Les deux vendéens ont ainsi tout protégé dans le garage et s'apprêtent à surveiller le temps et le ciel "un peu plus souvent que d'habitude.". "On peut prévenir en faisant des choses simples, en vérifiant que son salon de jardin ne va pas voler, en vérifiant que ses volets sont fermés", ajoute-t-il. Une vigilance qui sera donc accrue, pour éviter une chute d'"une ardoise mal attachée ou une antenne de télévision" : "Il faut faire attention à tout ce qui est en hauteur."

À Lacanau, la baignade encore autorisée à quelques heures de la tempête

En Gironde, alors que le département est aussi placé en vigilance orange jeudi 23 octobre, le vent a soufflé déjà fort ce mercredi soir. Et plus particulièrement à Lacanau, au bord de l'océan Atlantique. Par période, la mer se couvre d'écume, les prémices de la tempête Benjamin qui va arriver cette nuit. Mais à quelques heures de celle-ci, cet après-midi, la baignade était encore autorisée malgré les énormes rouleaux.

Audrey, serviette à la main, est allée se baigner. "Il faut être bien équipée. J'avais une belle combinaison et puis l'eau est quand même encore à 17 degrés", raconte cette courageuse venue de Haute-Savoie au micro de RTL : "On ne vient que pour l'océan. Mauvais temps, beau temps, il y a quand même des zones surveillées, donc on en profite."

En soirée, l'accès à la plage a été fermée. Des barrières empêchent d'accéder au sable, jusqu'à demain, jour de tempête. Les toiles qui pendaient du mobilier urbain ont été décrochées d'ici là.

Pour l'heure, le maire de Lacanau ne s'inquiète pas de la tempête Benjamin. Il faut être "toujours vigilant, surtout en ce moment avec les phénomènes que l'on a pu constater hier sur le reste de la France", présente Laurent Peyrondet au micro de RTL : "Il faut faire très très attention sur les pistes cyclables, parce qu'il va y avoir des chutes d'arbres ou de branches. [...] Nous mettons les arrêtés en place. Ce qui nous inquiète toujours, c'est d'avoir un effet tornade comme nous avons pu connaître au mois de juin". Cette tornade estivale avait alors couché 150 hectares de pins des Landes communaux, une perte de 100.000 euros pour la commune.