Les infos de 12h30 - Coronavirus : pourquoi l'augmentation des cas inquiète
Alors que le nombre de tests a fortement diminué, les nouveaux cas, eux, sont en augmentation, ce qui signifie une hausse significative alors que le variant du virus apparu en Angleterre pourrait se répandre en France.
"Pas question de baisser la garde face au virus", disait Jean Castex lors de sa prise de parole du 6 janvier. Les restaurants, musées, salles de sport resteront fermés en attendant de savoir quel impact auront eu les fêtes de fin d'année sur les contaminations.
Selon les premiers chiffres qui commencent à nous parvenir de la part de Santé Publique France, il n'est effectivement pas temps de baisser la garde. Depuis début janvier, le nombre de nouveaux cas a augmenté de 17% alors que, dans le même temps, le nombre de tests à chuté de 39%. Autrement dit, moins de tests, plus de cas positifs, le virus circule davantage à un niveau très élevé.
Les régions les plus touchées restent la Bourgogne- Franche-Comté, le Grand-Est, PACA et Rhône-Alpes. Pour Santé Publique France, le réveillon de Noël explique cette hausse, il faudra attendre la semaine prochaine pour constater les éventuels effets de la soirée du 31 décembre. Un indicateur va être scruté dans les prochains jours : le taux de positivité, son augmentation serait une mauvaise nouvelle.
Le variant anglais inquiète
En ce qui concerne le variant anglais du coronavirus, 19 cas ont été confirmés : le dernier en date à Bagneux (Hauts-de-Seine). Il s'agit d'une employée de la ville qui travaille dans des établissements scolaires, mais grâce à la période des vacances, elle n'a pas croisé beaucoup de monde, ses cas contacts ont été testés, les résultats sont attendus.
En Île-de-France, trois autres cas ont été identifiés ces derniers jours et cinq autres possibles après un voyage en Angleterre.
En Bretagne l'ARS a publié des résultats sur sept patients et deux soignants, qui confirment qu'il y a bien un variant, mais qu'il ne s'agit ni de l'anglais, ni de celui provenant d'Afrique du Sud. Tous les tests positifs d'hier et aujourd'hui vont être analysés avec une technique de PCR capable de repérer la mutation anglaise.
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