Et si la solution au coronavirus existait déjà ? Alors que de nombreux pays s'acharnent à trouver un vaccin efficace, des études assurent que certains vaccins déjà existants pourraient aider à le combattre. Mais la communauté scientifique n'est pas nécessairement d'accord.
Ce mercredi 29 juillet, une étude de chercheurs américains a été publiée sur le site medrxiv.org, qui permet de pré-publier des études avant qu'elles ne soient validées par la communauté scientifique. Elle suggère que certains vaccins comme le ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et contre la poliomyélite, ainsi que des vaccins contre la grippe, auraient un impact sur la Covid-19. Les scientifiques ont trouvé que les personnes qui avaient reçu ces vaccins étaient moins touchés par le virus que les autres. Selon cette étude, l'impact du vaccin serait plus important quand les personnes ont été vaccinées enfants.
En revanche, d'autres vaccins, comme celui contre le papillomavirus, celui contre la typhoïde et le vaccin contre le méningocoque, étaient associés à des taux d'infection plus importants face au coronavirus. À condition d'avoir été faits cinq ans avant l'étude.
Mais la communauté scientifique reste sceptique, relève le New York Times. Comme toujours en matière de santé, il faut de solides preuves avant d'avancer qu'un vaccin est efficace. Il faut surtout des essais cliniques. Pour l'instant, ces recherches n'en sont encore qu'à leurs débuts.
Or, certains scientifiques pointent déjà des problèmes de méthodologie dans l'étude publiée mercredi. Selon eux, le fait de se faire vacciner serait déjà un marqueur de bonne santé, et on sait que le coronavirus touche plus durement les personnes fragiles. Interrogée par le journal américain, le Dr. Christine Stabell Benn, professeure de santé publique à l'université de Southern Denmark relève aussi un autre effet. Selon elle, les personnes les mieux vaccinées sont aussi souvent plus inquiètes vis-à-vis des maladies, et donc plus susceptibles de se faire tester au coronavirus. Cela mènerait donc à des taux importants de tests négatifs chez les personnes vaccinées.
En avril dernier, c'était le BCG, le vaccin bilié de Calmette et Guérin, qui était évoqué comme une piste contre la Covid-19. Le vaccin, fait au départ contre la tuberculose, était testé sur de soignants par des scientifiques de Melbourne, en Australie. Dans un rapport de 2017, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandait déjà de le tester sur d'autres maladies que la tuberculose, en raison de ses effets "hors-cible". Le BCG pourrait "entraîner" le système immunitaire à répondre à une multitude de virus, et peut-être le coronavirus.
En France, le vaccin contre la poliomyélite et le ROR sont déjà obligatoires, tout comme celui contre le méningocoque de type C. En revanche, le BCG ne l'est plus depuis 2007, et ceux contre le papillomavirus et la grippe sont seulement recommandés.
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