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PSG-Basaksehir : "Une faute qui relève d'une discrimination", explique Christian Ollivier

ÉDITO - "Désigner une personne par sa couleur, dans n'importe quelle situation quotidienne, de surcroit lorsqu'on représente une institution", n'est pas une maladresse, explique le chef du service des sports de RTL.

Le coach de Basaksehir Okan Buruk et le 4e arbitre Sebastian Coltescu le 9 décembre 2020
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
PSG-Basaksehir : "Une faute qui relève d'une discrimination", explique Christian Ollivier
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Christian Ollivier - édité par Grégory Fortune
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L'histoire retiendra sans doute la date du mardi 8 décembre 2020. Pour la première fois, deux équipes de football ont cessé de jouer d'un commun accord. Le match de Ligue des champions entre le PSG et le Basaksehir Istanbul s'est arrêté à la 13e minute, sur ce qui restera l'incident de trop. Un arbitre délégué roumain qui a désigné l'entraineur adjoint du club turc comme "le noir". Doit-on parler de racisme ou de maladresse ?

Poser la question c'est être obligé d'y répondre en étant définitif, ce que je me garderai de faire avant même les conclusions de l'enquête diligentée par l'UEFA. Et évoquer cette enquête, c'est imaginer déjà, pour certains, des résultats orientés qui adouciraient la responsabilité de ce quatrième arbitre, ce qui reste d'ailleurs à démontrer car la sanction pourrait être exemplaire. 

Par conséquent, entre l'accuser de racisme primaire, le jeter aux chiens ou l'exonérer des fautes commises, il y a un juste milieu à observer dans l'analyse à chaud, et le temps d'une procédure à respecter. "Negru", "noir" en Roumain, traduction littérale du mot lancé par Sebastian Coltescu à son compatriote arbitre principal pour désigner l'entraineur adjoint du club turc, le Camerounais Pierre Webo, au comportement jugé vindicatif, est inacceptable

Pas une maladresse mais une faute qui relève d'une discrimination

Christian Ollivier

Même pris dans le feu de l'action, même à l'attention d'une seule personne, même dans sa langue maternelle : désigner une personne par sa couleur, dans n'importe quelle situation quotidienne, de surcroit lorsqu'on représente une institution, qu'on en porte le survêtement officiel, celui de l'UEFA dont au passage la langue officielle est l'Anglais, n'est pas une maladresse mais une faute qui relève d'une discrimination. 

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Le retour aux vestiaires des deux équipes en signe de protestation fera date dans le football. Cet incident va-t-il constituer le début d'une vague de révolte semblable au mouvement "Black Lives Matter", avec le symbole du genou à terre, mais qui concerne le racisme dans le football ? L'avenir le dira.

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