Présent au Qatar pour assister à la victoire de l'équipe de France face à l'Australie (4-1) lors de son entrée en lice, mardi 22 novembre, Noël Le Graët a accordé un entretien exclusif à RTL. Le président de la Fédération française de football livre son point de vue sur les appels au boycott, sur l'effectif des Bleus, et surtout sur les accusations de harcèlement sexuel dont il a récemment fait l'objet.
"Je l'ai dit dès le premier jour : j'aurais été d'abord stupide, ce n'est pas vraiment mon truc de manipuler toute la technique. Je ne l'ai pas fait", assure l'homme de 80 ans, qui admet avoir été "assez déstabilisé. J'étais étonné de voir les titres prendre mot pour mot ce qu'il y a dans ce journal. On a beau avoir une carapace, on a aussi une famille, on a des amis, et puis pour soi, égoïstement".
"C'est tellement injuste que je regrette qu'une partie de la presse ait repris sans recherche, poursuit Le Graët. Et je veux dire aujourd'hui : ça va faire trois mois, et ils sont où les messages ? Franchement, j'aimerais bien les voir. Mon portable est à la disposition de la police. Aujourd'hui, on peut tracer, donc ceux qui veulent bien regarder le feront, mais je m'en occuperai à mon retour, dès qu'on aura regagné la Coupe du monde".