À presque 3 semaines du coup d'envoi de la Coupe du monde au Qatar, la Fédération française de football est prise dans un étau, attendue au tournant dans sa position sur ce Mondial controversé et sommée de s'expliquer sur les agissements de son président Noël Le Graët. Selon des témoignages, ce dernier aurait multiplié les approches inappropriées pendant de longues années : blagues lourdes, main sur la cuisse, SMS déplacés...
Le président de la FFF s'est exprimé pour la première fois sur le sujet auprès de nos confrères du Parisien. "Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu’on fait circuler sur la base de témoignages anonymes. Je démens totalement et fermement. Je n’ai jamais harcelé personne. Je n’ai pas, davantage, envoyé de SMS", affirme-t-il. Noël Le Graët avait été convoqué mi-septembre par la ministre des Sports pour s'expliquer après la révélation dans la presse de SMS à caractère sexuel à destination de collaboratrices.
"Je n’ai jamais eu le moindre geste déplacé de toute ma vie envers une femme !", assure-t-il encore dans Le Parisien. "Il faut arrêter ! Il n’y a aucune affaire cachée d’agressions ou de harcèlements sexuels à la FFF", poursuit-il, démentant les accusations d'inaction à la FFF. En effet, Florence Hardouin, directrice générale de la FFF au management musclé, est également dans le viseur.
"La FFF, ce n’est pas le Moyen Âge ni le Far West… C’est invraisemblable de raconter des histoires à ce point (...) Il n’y a pas une affaire que l’on n’ait pas traitée. Nous n’avons rien dissimulé, ni Brigitte (Henriques, ancienne vice-présidente de la FFF, ndlr) ni Florence Hardouin", affirme Noël Le Graët.
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