"Ce n'était pas les chutes du Niagara" selon les mots du président de la Ligue Méditerranée Éric Borghini, mais Noël Le Graët a fini par craquer à la d'un du comité exécutif réuni en urgence après ses propos sur Zinédine Zidane. L'homme de 81 ans a été mis en retrait jusqu'à la fin de l'enquête sur les pratiques au sein de l'instance, a priori fin janvier.
"Il a eu un sanglot dans la voix et on le comprend, et je le comprends moi parce que depuis des mois et des mois, il s'en prend plein la figure, tous les jours, développe Éric Borghini. Je ne dis pas qu'il n'a pas sa part de responsabilité dans ce qui lui arrive, mais ce que je veux dire, c'est que objectivement, humainement, c'est difficile à vivre. On peut comprendre, au bout de trois heures d'une réunion intense, qu'il ait pu avoir un petit sanglot dans la voix pour nous dire sa détresse".
Le dirigeant explique aussi qu'il a demandé au président de jeter l'éponge de lui-même. "Je lui ai dit 'Noël, moi je pense que pour vous, pour votre famille, pour la Fédération, le mieux serait de démissionner'. Ce n'est pas cette solution qui a été retenue (...) Mais c'est quand même une réponse forte parce que c'est une réponse historique : c'est la première fois dans toute l'histoire de la fédération qu'un président est mis en retrait".
Je n'ai rien fait, je le jure sur votre tête à tous
Noël Le Graët aux membres du Comex de la FFF
"Je pense que c'est très compliqué (de rester président dans cette situation, ndlr). Mais le président nous a dit 'moi je n'ai rien fait, je le jure sur votre tête à tous. Et le rapport de l'inspection me concernant, il n'y aura rien de négatif'. Il faut voir comment la situation va évoluer".
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