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Kylian Mbappé (France), Cristiano Ronaldo (Portugal) et Vincent Aboubakar (Cameroun)
Crédit : AFP
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Le casting sera presque complet d'ici 10 jours. Les qualifications pour la Coupe du monde 2026, disputée l'été prochain au Mexique, aux États-Unis et au Canada, entrent dans leur dernière ligne droite en cette trêve de novembre. Le principal point chaud des éliminatoires sera évidemment la zone Europe, où onze nations doivent rejoindre l'Angleterre parmi les 28 équipes déjà assurées d'aller au Mondial, à l'issue des deux dernières journées.
Pour cela, il faut terminer en tête de sa poule de quatre ou cinq équipes. A priori, tous les cadors devraient s'en sortir hormis l'Italie, qui n'a plus totalement son destin en main. À moins d'un mois du tirage au sort de la phase finale prévu le 5 décembre à Washington, RTL fait le point sur l'ensemble des sélections déjà qualifiées, mais également sur celles qui ont encore un coup à jouer dans chaque confédération.
Les 28 nations déjà qualifiées (sur 48) : États-Unis, Mexique, Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, Iran, Argentine, Ouzbékistan, Corée du Sud, Jordanie, Australie, Équateur, Brésil, Colombie, Uruguay, Paraguay, Maroc, Tunisie, Algérie, Égypte, Ghana, Cap-Vert, Afrique du Sud, Angleterre, Qatar, Arabie saoudite, Côte d'Ivoire, Sénégal.
Une simple formalité ? Dans la zone UEFA, les grosses nations sont toutes proches de poinçonner leur billet pour l'autre côté de l'Atlantique en ce mois de novembre. Pour la France, l'équation est plutôt simple car une victoire suffit aux hommes de Didier Deschamps jeudi contre l'Ukraine au Parc des Princes pour valider la première place du groupe. Idem pour les Pays-Bas en Pologne, la Croatie face aux Îles Féroé et le Portugal de Cristiano Ronaldo - il aura 41 ans pour son dernier Mondial "à coup sûr" - devant l'Irlande.
En dépit du forfait de Lamine Yamal, la situation est (très) bien embarquée pour l'Espagne, championne d'Europe en titre, qui a remporté ses quatre premiers matchs sans encaisser la moindre réalisation et possède donc une différence de but largement favorable, avec trois points d'avance sur la Turquie. La Belgique avec un calendrier favorable, la Suisse en habituée des grandes compétitions et l'Autriche qui n'a jamais disputé la Coupe du monde au XXIe siècle ont, elles, un coup d'avance sur la concurrence dans leurs poules respectives.
Ce qui n'est par exemple pas le cas de l'Allemagne, qui n'aura pas le droit à l'erreur contre le Luxembourg et la Slovaquie, sa principale menace à égalité de points et seulement -2 de retard au goal average avant cette dernière séquence. Une donne similaire à celle du Danemark, que l'Écosse espère recevoir dans une "finale" pour la qualification en cas de bon résultat préalable contre la Grèce.
Enfin reste le cas de l'Italie, qui paraît destinée à disputer les barrages européens comme tous les deuxièmes de groupe. En l'état, il semble y avoir trop de paramètres à cocher pour que la Nazionale ne rattrape la Norvège : rattraper trois points et une différence de buts de +16 en faveur des partenaires d'Erling Haaland. Même si les deux équipes s'affrontent en clôture des éliminatoires à San Siro, la tâche s'annonce particulièrement ardue, sachant que les Scandinaves devraient, au préalable, avoir l'occasion d'augmenter leur avance contre une faible Estonie.
Une fois les douze qualifiés directs connus, resteront donc deux tours de barrages européens en mars. Ils se joueront sous la forme de quatre mini-tournois de quatre équipes, avec des demi-finales et une finale à chaque fois. En plus des deuxièmes de poule des éliminatoires, les quatre meilleurs vainqueurs de groupe de la dernière Ligue des nations qui ne sont pas déjà qualifiés seront concernés. À ce titre, le pays de Galles, la Tchéquie, la Roumanie et même la Suède, malgré sa campagne désastreuse (dernière de sa poule avec un point), pourraient obtenir une chance supplémentaire.
En Afrique, il ne reste plus qu'un ticket à prendre... pour les barrages intercontinentaux. Les quatre nations encore en course vont s'affronter en ce mois de novembre avec des demi-finales et une finale sur terrain neutre, à Rabat (Maroc). Devancé en poules par l'étonnant Cap-Vert, le Cameroun doit franchir l'obstacle de la République démocratique du Congo ce jeudi, avant d'enchaîner dimanche contre le vainqueur de Nigeria-Gabon, qui promet un beau duel d'attaquants entre Victor Osimhen et Pierre-Emerick Aubameyang.
Mais pour voir un 10e pays du continent s'inviter au Mondial, le survivant de ces quatre sélections devra ensuite se sortir des barrages opposant les représentants des différentes confédérations, en mars. Six équipes y participeront : une Africaine, une Asiatique, deux Nord-américaines, une Sud-Américaine et une Océanienne.
En l’occurrence, l'équipe asiatique qui participera à ces barrages sera les Émirats arabes unis ou l'Irak, qui n'ont participé qu'à une seule Coupe du monde dans leur histoire. Les deux pays se rencontrent dans un format aller-retour jeudi et mardi, après avoir été supplantées au tour précédent par le Qatar et l'Arabie saoudite de Hervé Renard.
Qui a dit qu'il n'y avait pas de suspense en Amérique du Nord ? Certes, les co-hôtes du Mondial - les États-Unis, le Mexique et le Canada - sont qualifiés d'office. Mais derrière, c'est particulièrement ouvert dans les trois groupes de quatre nations toujours en course. À deux journées de la fin, le Suriname, la Jamaïque et le Honduras sont virtuellement qualifiés mais le Panama, le Guatemala, Curaçao, le Costa Rica, voire même Trinité-et-Tobago, Haïti et le Salvador sont toujours placés.
L'équipe insolite du tournoi planétaire pourrait donc bien venir des Tropiques, car seuls le Honduras et le Costa Rica sont habitués à se qualifier. Avec énormément de confrontations directes pour la qualification, c'est ici que les éliminatoires de novembre s'annoncent les plus disputés avec la perspective d'un immense exploit pour les Surinamiens, les
Curaciens et les Guatémaltèques, qui n'ont jamais disputé de phase finale.
À noter que les deux meilleurs deuxièmes de poule s'inviteront aux barrages intercontinentaux, avec une cartouche de plus pour se qualifier.
Débutés en septembre 2023, les éliminatoires pour la zone Amérique du Sud ont déjà rendu leur verdict avec, sans surprise, un contrat rempli pour les champions du monde argentins autour de Lionel Messi. Le Brésil désormais coaché par Carlo Ancelotti est également là, comme le revenant Paraguay, quart de finaliste en 2010.
Mais une équipe ne connaît pas encore son sort : la Bolivie. Septième de la poule unique du continent, la Verde attend patiemment de connaître ses adversaires pour les barrages intercontinentaux, dont le tirage au sort sera effectué le 20 novembre. D'ici là, elle se prépare avec notamment une tournée en Asie, pour y affronter le Japon et la Corée du Sud, en amical.
Cependant, la sélection réputée pour ses performances à domicile contre les grosses équipes, dans son stade de La Paz à près de 4.000 m d'altitude ne pourra pas compter sur cet avantage : le tournoi se disputera au Mexique au printemps.
Comme les Boliviens, la Nouvelle-Calédonie disputera les barrages de mars en tant que finaliste malheureux du tournoi de qualification de l'Océanie. Battus 3-0 par la Nouvelle-Zélande en début d'année, les Cagous n'ont que très peu de chances d'arriver au Mondial avec un vivier constitué de joueurs de France hexagonale de divisions amateures et de joueurs évoluant dans le championnat calédonien.
Et ce, d'autant plus que le format des barrages ne rendra la tâche difficile. Sur les six participants, les deux mieux positionnés au classement Fifa seront exemptés du premier des deux tours. Autrement dit, pas les hommes de Johann Sidaner, qui pointent à la 150e place et pour qui la tâche s'annonce ardue. Après une victoire en amical contre Gibraltar le mois dernier (2-0), aucun match officiel n'est organisé pour la sélection en novembre.
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