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Coupe du monde 2022 : 20,7 millions de Français ont regardé France - Maroc à la télévision

Les Bleus, victorieux face au Maroc en demi-finale ce mercredi, se sont qualifiés pour la finale du Mondial de football au Qatar.

L'équipe de France de football face au Maroc le 14 décembre 2022
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
La rédaction de RTL
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Les dernières infos
  • Mercredi 14 décembre, la France s'est qualifiée pour sa quatrième finale de Coupe du monde en écartant le Maroc (2-0) grâce à des buts de Théo Hernandez (5e) et Randal Kolo Muani (79e).
  • Les Bleus retrouveront l'Argentine de Lionel Messi dimanche 18 décembre en finale à 16h. En cas de victoire dimanche, la France peut devenir la première nation à réussir le doublé depuis le Brésil (1958 puis 1962).
  • "Cette équipe de France m'a rendu très fier", a déclaré Emmanuel Macron après la rencontre. Le président de la République avait fait le déplacement au Qatar pour assister au match.
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Emmanuel Macron se dit "très confiant" pour la finale

"Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe (d'Argentine), elle est merveilleuse, mais je crois que les Français sont bien préparés", a déclaré Emmanuel Macron, se disant "très confiant" sur l'issue du match. 

Olaf Scholz félicite les bleus

Félicitant les Bleus, le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé que le fait que le président soit allé les soutenir "avait valu la peine" puisque, in fine, ils ont gagné. 

L'effet des Bleus sur la consommation électrique

Le match des Bleus a bouleversé la courbe de consommation d'électricité en France mercredi soir, selon le gestionnaire du réseau RTE. "Le match en lui-même a eu un impact sur l'utilisation de l'électricité, comme cela se produit pour les matchs de foot fédérant de très nombreux téléspectateurs devant un même poste de télévision, comme lors de la Coupe du monde de 2018", souligne-t-on chez RTE.

À l'heure des hymnes et du coup d'envoi, à 20 heures, la consommation a baissé "plus que d'ordinaire en France", signe que de nombreux Français se sont laissés captiver par le match et ont cessé de vaquer à d'autres activités consommatrices d'électricité.

À la mi-temps, à 20 h 50, alors que la France menait 1-0, RTE a noté une petite reprise de la consommation électrique, synonyme pour certains supporters d'une pause, pour se préparer quelque chose à manger, changer de pièce et reprendre leurs autres usages électriques du quotidien.

La consommation s'est ensuite à nouveau infléchie quand la partie a repris et que les supporters des deux équipes se sont rivés devant l'écran, retenant leur souffle.

Et enfin, la fin du match, avec deux buts à zéro qualifiant la France en finale, a été suivi d'un rebond de la consommation électrique, selon RTE, qui précise qu'à 22 heures, une consommation habituelle avait été retrouvée.

Didier Deschamps avait "besoin" de faire la paix avec Karim Benzema

Sur la réintégration de Karim Benzema en équipe de France, Bernard Pacuito l'assure, Didier Deschamps en avait "besoin". "Passer l'éponge au bout de cinq ans et demi, ce n'est pas faire preuve d'un grand esprit de pardon, concède-t-il. En revanche, je pense qu'il en avait besoin. Je pense qu'il y avait nécessité."

La "baraka" de Didier Deschamps

Depuis des dizaines d'années, Didier Deschamps est l'homme qui porte l'équipe de France. "Son image est toutefois un peu sublimée, concède Bernard Pacuito, son biographe. Car, la défaite, il connaît", assure-t-il, citant France-Bulgarie, en 1993 et la finale de l'Euro perdue à domicile, en 2016, face au Portugal. "Ce sont des souvenirs douloureux pour lui." 

Mais pour Bernard Pacuito, "ce qui est fabuleux chez Didier Deschamps, c'est sa capacité à renaître, à se reconstruire et à réfléchir". "Il semble parfois ne pas accepter la critique, mais en fait, elle le fait réfléchir et chercher d'autres solutions, analyse-t-il encore. D'ailleurs, je suis parfois étonné de voir comment le regard des joueurs a évolué sur Deschamps. Il le trouve aujourd'hui plus proche, plus humain."  

Son trait de caractère le plus marquant, reste toutefois, selon Bernard Pacuito, sa fidélité. "Il y a très peu de personnes autour de lui. Il dit d'ailleurs souvent qu'il n'y a que sa femme et son fils", souligne-t-il. 

Rabiot, Upamecano et Coman de retour dimanche ?

Victime d'un état grippal, Adrien Rabiot devrait être sur pieds, dimanche, pour la finale, tout comme Upamecano et Kingsley Coman. 

"les physiques sont usés, éreintés", assure Morad Djabari

Les Bleus vont tout simplement être mis au frigo ces prochains jours, passer des heures sur les tables de massage, en alternant avec des massages. Les séances de kiné vont servir à atténuer les douleurs et faire disparaître les petits bobos, car à ce stade de la compétition, les physiques sont usés, éreintés par les batailles qu'ils ont livrées et la répétition des matchs. D'ailleurs, en face, les co-équipiers de Lionel Messi sont dans le même état et ils ont une prolongation dans les jambes", analyse Morad Djabari. 

"C'est une belle année et j'espère qu'elle va se finir avec la Coupe du monde", glisse Randal Kolo Muani

"On ne pouvait pas rêver mieux, mais j'espère que ce ne sera pas mon dernier but, glisse Randal Kolo Muani, auteur du second but, hier soir, juste après son entrée sur le terrain. Je suis encore en plein rêve et je pense que je vais y rester jusqu'à dimanche, quand on va rentrer avec la Coupe à la maison."

"Dans cette compétition, il n'y a pas de petite équipe et il y a toujours des surprises, analyse-t-il. Alors, je pense qu'il faudra que l'on aborde le match face à l'Argentine avec beaucoup de concentration et de détermination. C'est une belle année et j'espère qu'elle va se finir avec la Coupe du monde."

Didier Deschamps, pilier du nouveau foot tricolore

Sans Didier Deschamps, la France a joué une finale de compétition internationale, c'était l'Euro, en 1984, qu'elle a remporté. Mais avec Didier Deschamps, elle en a disputé cinq : il était sur le terrain en 1998 et en 2000, puis sur le banc en 2016, 2018 et 2022. C'est lui qui incarne cette révolution du foot tricolore. 

Une génération plus pragmatique

"L'Équipe de France est la plus régulière dans la compétition depuis 25 ans. Encore une fois, ils le prouvent : avec seulement quelques actions, ils peuvent tuer un match. Il y a vraiment deux bandes Zidane/Barthez/Henry et Mbappé/Griezmann/Lloris qui ont réussi là où la bande à Platini avait échoué dans les années 80. Aujourd'hui, on a une génération qui est plus rationnelle, pragmatique, animée par la volonté de gagner plutôt que par la séduction du jeu", analyse Hugo Amelin. 

La France est-elle la meilleure nation du monde en football ?

La France disputera sa quatrième finale de Coupe du monde en 25 ans, dimanche. Un chiffre fou. Dans les sept dernières compétitions, la France a plus souvent été présente qu'absente. Cela hisse le maillot bleu parmi les plus grandes nations du football, avec le Brésil, bien sûr, qui a remporté trois titres en quatre éditions, et l'Allemagne, avec trois finales consécutives, mais pour un seul titre - contre deux pour la France. Enfin, les Allemands ont toutefois quatre étoiles sur le maillot. Il faut donc raison garder. Mais la France a été très performante ces dernières années.

Pourtant, notre championnat national n'est que le cinquième, voire le sixième en termes de niveau en Europe, derrière l'Angleterre, l'Espagne, l'Allemagne, l'Italie, et même, à la lutte, avec le championnat du Portugal. C'est vous dire... 

À Paris, tout le monde a la tête à cette finale

À Paris, Dorian a déjà réservé sa table pour regarder la finale, dimanche. "J'ai hâte et en même temps, je suis un peu stressé, admet-il. L'équipe d'Argentine me fait peur et je pense que ça va être un match assez serré, mais on va passer un bon moment de football."

24 heures en moins pour récupérer

Les Bleus tiraient la langue, hier soir, à l'issue du match. "On a tellement fait d'efforts, on a tellement souffert qu'on sort d'un match comme celui-ci vidés", n'a pas masqué le capitaine Hugo Lloris. "Après le match, on était KO, franchement... On a beaucoup couru, la compétition est longue, ça fait beaucoup de matches qu'on enchaîne avec beaucoup d'intensité", a également avoué Aurélien Tchouaméni.

"L'enchaînement Angleterre-Maroc nous a fait du mal physiquement, mais avec le staff qu'on a, on va bien récupérer", espère toutefois Tchouaméni. Et on l'espère, car les Français partent avec un handicap majeur face à l'Argentine : ils bénéficient d'un jour de repos en moins par rapport aux coéquipiers de Lionel Messi, qualifiés dès mardi.

La préparation de la finale rimera donc principalement avec récupération. Aussi, étirements, massages et soins vont rythmer la journée de jeudi.

25.000 personnes sur les champs-Élysées

Selon les derniers chiffres, quelque 25.000 personnes se sont rassemblées sur les Champs-Élysées, mercredi soir, à Paris.

Des scènes de joie sur l'avenue des Champs-Elysées après la qualification de la France pour la finale de la Coupe du monde 2022
Crédit Image : JULIEN DE ROSA / AFP

Emmanuel Macron "assume totalement" son aller-retour au Qatar

Emmanuel Macron a affirmé jeudi qu'il assumait "totalement" le fait d'être allé soutenir l'équipe de France en demi-finale, en dépit des nombreuses controverses et de l'enquête en cours sur des soupçons de corruption au Parlement européen. "J'étais il y a quatre ans derrière l'équipe de France en Russie, je suis derrière eux au Qatar", a-t-il déclaré à son arrivée à Bruxelles pour un sommet européen. Le président sera de nouveau sur place, dimanche, pour la finale face à l'Argentine.

Les élus de gauche dénoncent "des ratonnades" de l'ultra-droite

Plusieurs élus de gauche ont dénoncé des "ratonnades" de l'ultra-droite lors des célébrations de la qualification des Bleus mercredi soir et demandé au ministre de l'Intérieur de les "sanctionner".

"On nous a signalé à plusieurs endroits ce qui pourrait s'apparenter à des ratonnades contre des supporters de l'équipe marocaine", a ainsi déploré sur Public Sénat la cheffe du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, "très inquiète" de voir agir "en toute impunité" des "groupuscules d'extrême droite dans notre pays".

Nouveau record d'audience pour TF1

20,69 millions de Français ont regardé le match à la télévision hier soir ! Au total, plus de 66 % des téléspectateurs en France ont suivi la rencontre entre l’équipe de France et les Lions de l'Atlas.

Il s'agit d'un record d'audience pour une Coupe du Monde depuis 2006, a précisé à l'AFP le groupe TF1 qui a comptabilisé mercredi soir un pic d'audience à 23,3 millions de téléspectateurs.

Ce succès d'audience se rapproche, sans le dépasser, du record enregistré par M6 lors de la finale de l'Euro-2016 entre la France et le Portugal qui avait rassemblé 20,8 millions de téléspectateurs

Pourquoi l'Italie sera, elle aussi, en finale, dimanche ?

L’Italie sera bel et bien présente lors de la finale de la Coupe du monde qui va se dérouler dimanche prochain au Qatar. Et ce, même si l’affiche sera une opposition entre la France et l’Argentine. Depuis 1974, les Italiens participent en effet à toutes les Coupes du monde.

La raison est simple : le trophée de la Coupe du Monde est italien. Créée par le sculpteur milanais Silvio Gazzaniga, à qui on doit aussi le trophée de la Coupe de l’UEFA et la Supercoupe d’Europe, cette coupe mesure 36,8 cm de haut et pèse 6 kilos.

Lorsqu’en 1970, le Brésil remporte sa 3ᵉ Coupe du Monde, le règlement stipule qu’il peut définitivement garder le Trophée. La FIFA a donc lancé un concours pour créer une nouvelle Coupe. Avec ses deux footballeurs stylisés qui soulèvent le monde, c’est Silvio Gazzaniga qui avait décroché le gros lot. Mais en cas de troisième victoire, les Bleus ne pourront plus garder définitivement le trophée, car le règlement a depuis changé. On ne pourra ramener qu'une coupe en laiton à la maison...

Une grippe "très virulente" sévit actuellement au Qatar

L'état de santé d'Adrien Rabiot, Dayot Upamecano et Kingsley Coman interroge. Est-ce qu'un virus circule chez les Bleus ? La question peut se poser, mais toutes les précautions sont prises depuis plusieurs jours pour éviter tout contact avec l'extérieur. D'autant qu'une souche de grippe très virulente touche aujourd'hui le Qatar et un grand nombre de spectateurs et journalistes. 

"Cette finale promet un match engagé"

"On va avoir deux équipes qui se ressemblent, avec beaucoup de caractère, analyse Alain Boghossian. Il y aura de la gnaque, de l'envie et du sang chaud côté argentin. Ils jouent, eux aussi, pour tout un pays et ça ne va pas être facile. Cette finale promet un match engagé, avec deux stars qui veulent marquer l'histoire : d'un côté, Kylian, qui a déjà remporté ce trophée, et de l'autre côté, Messi, qui a gagné tous les titres, sauf celui-ci et ça lui tient à cœur. 

"Didier Deschamps reprend le message d'Aimé Jacquet"

"Didier Deschamps reprend le message d'Aimé Jacquet il y a quelques années en arrière, c'est qu'une finale est faite pour être jouée, mais surtout pour être gagnée, et ce, quelle que soit la manière", assure Alain Boghossian.

La France déjoue tous les pronostics

Pour Alain Boghossian, "l'équipe de France déjoue tous les pronostics". "Je pense que c'est le collectif qui est la force de cette équipe. Elle a réussi à s'assembler, à se réunir, à se donner de la force et il y a des joueurs qui sortent du lot, à l'image de Griezmann, qui fait un match exceptionnel, de Konaté, qui était remplaçant hier, mais qui arrive et qui déborde d'énergie... C'est que du bonheur pour la suite", s'enthousiasme-t-il. 

Le bilan des interpellations revu à la hausse

La préfecture de Police de Paris a revu son bilan des interpellations de la nuit à la hausse. 167 personnes ont été interpellées en Île-de-France, dont 145 à Paris, parmi lesquels un groupe d'une quarantaine de personnes proches de l'ultra-droite, soupçonnés de préparer une action violente.

En dehors de la région parisienne, les policiers ont interpellé 95 personnes. La quasi-totalité a été placée en garde-à-vue. Dans le détail, on y retrouve des arrestations pour des tensions ou tirs de mortier d'artifice, des vols de portable, port de couteau ou jet de fumigènes. 

Journée allégée pour l'équipe de France

À trois jours de la finale de la Coupe du monde, il n'est pas question d'épuiser les Bleus. Il n'y aura qu'un très léger entraînement pour les remplaçants, ce jeudi 15 décembre. 

Une équipe sera triple championne du monde dimanche soir

L'affiche France - Argentine est inédite en finale de Coupe du monde. Une équipe sera triple championne du monde dimanche soir. Mais on se souvient de cette confrontation historique, en huitième de finale, en 2018, et de ce 4-3 féérique. Ce match est inscrit durablement comme l'un des plus spectaculaires dans l'histoire des Bleus. 

"J'ai l'impression que l'on est devenus des Allemands", s'exclame François Ruffin

"Il y a un déficit de bonheur en France et j'espère que la possible arrivée d'une nouvelle victoire et d'une troisième étoile va combler un peu ce déficit", espère François Ruffin, député La France Insoumise de la Somme. 

"J'ai passé mon enfance à pleurer en demi-finale parce que l'on perdait contre l'Allemagne, confie-t-il. Mais, on perdait avec panache et aujourd'hui, on gagne sans panache. J'ai l'impression que l'on est devenus des Allemands, mais à la fin, c'est la France qui gagne."

Son pronostic : 2-0 pour la France. 

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Peu de retombées économiques à attendre en cas de victoire

"L'effet économique d'une victoire en Coupe du monde est une pure légende, tout comme l'effet sur la popularité du président," estime François Lenglet. Cependant, le sentiment de fierté et d'appartenance nationale sera sûrement galvanisé. 

Pour Alain Boghossian, "l'envie des bleus est bien là"

Pour l'ancien champion du monde Alain Boghossian, "ce que les Bleus ont réalisé est énorme". "Ce n'était clairement pas le plus beau match, mais quelle efficacité. Ils ont vraiment la culture de la gagne, la gnaque et la volonté d'aller toujours plus haut. Et certains joueurs moyens deviennent des joueurs essentiels de l'équipe. Tout le monde se surpasse et ils déplacent des montagnes", analyse-t-il. "Depuis le début, je me dis que cette équipe peut aller très loin et même si le jeu n'est pas toujours à la hauteur espérée, le résultat est là", salue l'ancien champion. 

Mohamed Bouhafsi rend hommage à "tout le football français"

"Depuis 22 ans, il y a eu sept Coupes du monde et déjà quatre finales pour les Bleus, ainsi que deux étoiles, en 1998 et 2018. On espère désormais une troisième étoile dimanche prochain. Et je vous mets de côté, les finales de l'Euro en 2000 et 2016. 

Oui, je vous le dis : la France est aujourd'hui la nation la plus compétitive et la plus forte en football. Et ce n'est pas du patriotisme ou du triomphalisme de vous dire cela, mais des faits. Prenons un exemple : la région Île-de-France, c'est 12.000 km2 et le plus grand vivier de joueurs professionnels du monde, devant la région de São Paulo, au Brésil. 8 % des joueurs des cinq principaux championnats européens sont originaires de la région parisienne. 

La France est le pays qui a le plus formé de joueurs présents dans le dernier carré de la Coupe du monde et ça, on le doit à des hommes, des formateurs comme Romaric Bultel, le formateur du club d'Évreux, qui est une véritable pépinière du club des Bleus. Et que dire des éducateurs de Bondy qui ont formé le meilleur joueur du monde, Kylian Mbappé et l'un des meilleurs défenseurs, William Saliba ?

La victoire des Bleus, hier, c'est celle d'un système. Celle de deux millions de licenciés répartis dans plus de 15.000 clubs en France. C'est aussi celle du pôle espoir, où l'on forme les footballeurs de demain. Et de milliers d'entraîneurs bénévoles. Sans eux, il n'y aurait pas eu de Lloris, ni de Giroud. Merci messieurs. On est en finale ! Et on espère cette troisième étoile avec vous."

Mohamed Bouhafsi

"Feed From desire"

Une fois de plus, Gala a accompagné les Bleus après le match, avec son célèbre tube "Feed from desire". 

"J'essaye de garder les pieds sur terre", confie Antoine Griezmann

Privée de sept titulaires, la France est allée chercher son billet pour une nouvelle finale de la Coupe du monde. Antoine Griezmann savoure, mais l'émotion est plus contenue qu'en 2018 : "Après le match contre la Belgique, je pleurais, mais là, je suis déjà dans la préparation du match de dimanche et moins dans la célébration de notre victoire, admet-il. J'essaye de garder les pieds sur terre, de faire en sorte de bien récupérer et de bien me préparer pour dimanche", promet-il. 

Antoine Griezmann célèbre sa qualification en finale pour la Coupe du monde
Crédit Image : Twitter de l'Équipe de France

Il reste "une dernière marche", lâche Didier Deschamps

Didier Deschamps s'est réjoui du parcours de son équipe, mais il n'a pas oublié l'objectif principal : décrocher une troisième étoile. "Évidemment, c'est une fierté d'avoir aujourd'hui la possibilité d'aller chercher un nouveau titre et c'est déjà très bien. Mais je vais tout faire, avec mon équipe, pour qu'on soit encore plus heureux dimanche", promet-il. 

Une nuit marquée par la mort d'un adolescent de 14 ans

"On est en finale ! On est, on est, on est en finale !" Partout en France, les supporters des Bleus ont célébré la victoire des joueurs de Didier Deschamps aux sons de klaxons, de pétards et de Gala. Et aucun débordement majeur n'est remonté, mais la soirée a été marquée par un drame à Montpellier.

Alors qu'une ambiance festive régnait dans les rues de la préfecture de l'Hérault, un chauffeur a violemment percuté un garçon de 14 ans. L'adolescent est mort à l'hôpital quelques heures plus tard. Le chauffard, lui, a pris la fuite. Seul son véhicule a été retrouvé pour le moment.  

Dans le reste de la France, seuls quelques feux de poubelles et tirs de mortiers sont à signaler. À 6 heures ce matin, on notait 115 interpellations, dont 101 à Paris. C'est moins que la semaine passée. 

À Lyon, une rixe a éclaté entre les supporters et un petit groupe d'extrême-droite.

Enfin, selon l'AFP, un groupe d'ultra-droite d'une quinzaine de personnes aurait été interpellé dans le 17ème arrondissement de Paris. Ils sont soupçonnés de préparer une action violente.  

"j'aime bien le petit Mbappé et ça me ferait plaisir qu'il gagne", assure Walid Regragui, très fairplay

Malgré la défaite, le parcours des Marocains est historique. C'est la première nation africaine à avoir joué une demi-finale de Coupe du monde. Et ils ont été extrêmement fairplay, à l'image de leur sélectionneur, Walid Regragui. "La France peut faire un doublé historique, assure-t-il. Aujourd'hui, c'est le meilleur pays au monde en termes de football et je suis fier parce que j'ai grandi en France, je fais partie de cette école. Des fois, on critique le football français, les coachs français, mais la réalité, c'est qu'à haut niveau, les Français sont les meilleurs. Après, une finale, c'est toujours du 50-50, Messi sait que c'est sa dernière chance de gagner une Coupe du monde, mais moi, j'aime bien le petit Mbappé et ça me ferait plaisir qu'il gagne... Au moins pour dire que l'on a perdu contre le champion du monde. Ça nous ferait peut-être plus de bien."

Emmanuel Macron "fier" des bleus après leur victoire face au Maroc

Présent au Qatar lors de la demi-finale des Bleus, Emmanuel Macron a souligné "le travail remarquable" de l'ensemble des joueurs. "On est très fiers. Immensément fiers. Et je pense que nos compatriotes ont besoin de joie simple et pure, comme le sport en procure et le football tout particulièrement", confie-t-il. 

"J'étais tendu parce qu'un match, ce n'est jamais gagné et les Marocains ont formidablement bien joué. Il n'y a jamais deux sans trois, donc Didier Deschamps est là, avec sa baraka et son talent, on est tous là, derrière... Il faut ramener la coupe !", lance encore le président.

"Je veux dire aux Marocains et aux Marocaines qu'ils ont une très grande équipe. Ils ont fait un parcours extraordinaire dans cette coupe du monde et une très grande demi-finale", salue-t-il finalement. 

"Maintenant, on la ramène à la maison" - lE BONHEUR DES BLEUS DANS LE VESTIAIRE

Au coup de sifflet final, l'ambiance dans les vestiaires est explosive. Griezmann crie "Maintenant, on la ramène à la maison". Dans la confusion la plus totale, les joueurs sautent partout et se sautent dans les bras. Kylian Mbappé court aussi vite que sur le terrain pour rejoindre ses coéquipiers parce que le président, Emmanuel Macron, attend les joueurs dans le vestiaire.

Le milieu Youssouf Fofana raconte : "C'était la folie. On a mouillé tout le monde, même le coach a eu le droit à sa petite douche. Puis, le Président est arrivé et a fait un petit discours, mais il perdait ses mots tant il était heureux. Il nous a félicités et il nous a encouragés à aller la chercher."

Le président est entouré d'une délégation de champions, Jean-Pierre Papin, Lilian Thuram, Marcel Desailly, le rugbyman Abdelatif Benazzi... Tout le monde ne pouvait pas rentrer dans le vestiaire et les services de sécurité français et qataris se bousculent dans les couloirs, se donnent quelques coups d'épaule. On s'attrape même par le col. Mais la légende, Alain Giresse a réussi à se faufiler. "Le président était complètement déchaîné", se moque-t-il gentiment.

La fête dans les vestiaires des Bleus après la qualification pour la finale de la Coupe du monde.
Crédit Image : Twitter de l'Équipe de France

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