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Tour de France 2020 : les histoires cachées derrière les célèbres mascottes

Sur le Tour de France il y a les coureurs, le public et les plus marquants, les mascottes. El Diablo, Jojo le Coq, Doudou le poussin, Marguerite la vache... De nombreuses histoires se cachent derrière ces costumes.

Didi Senft, surnommé el diablo
Crédit : Marco BERTORELLO / AFP
Isabelle Choquet - édité par Nicolas Barreiro
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Dans la presse ce matin, on peut croiser une vache, un poussin et deux diables. On l'ignore mais sur le Tour de France, c'est la guerre des diables, la guerre des mascottes, joyeusement racontée ce matin dans Libération.

D'un côté, l'Allemand Dieter Senft, alias Didi ou El Diablo. Âgé de 68 ans, il en est à 25 participations à la Grande Boucle. Sur le bord des routes, parmi les spectateurs, il est Lucifer. Tout le monde le connaît et il le clame haut et fort "Il n'y a qu'un diable ici et c'est moi". De l'autre côté, le Belge Guy Clauwaert, 75 ans, qui promène sa queue fourchue sur le Tour depuis six étés et qui proteste : "Non, le diable, c'est moi"

L'origine de ce conflit infernal remonte à 2015. Didi a un petit pépin de santé et il annonce qu'il ne pourra pas agiter sa fourche au passage de la caravane publicitaire, du peloton et de la télé. Guy Clauwaert découvre la nouvelle dans la presse. Et là, l'ancien pompier de Bruxelles ne fait ni une ni deux... "J'ai décidé d'intervenir. Un Tour de France sans diable, ça n'existe pas".

Guy a fait le diable à la volée et puis Didi est revenu. Mais le remplaçant n'a pas voulu raccrocher le costume. Désormais, il y a donc deux Belzébuth. Et c'est un de trop, la bataille fait rage.
"Moi ce sont les Français qui m'ont demandé de venir faire le diable", dit le Belge. Il assure que le coureur Sylvain Chavanel l'a personnellement prié de reprendre le rôle et d'ajouter, perfide : "El Diablo, quand il avait des sponsors, il prenait 1.000 euros par jour !". L'Allemand s'étouffe de rage. "C'est n'importe quoi, le Belge se fait passer pour moi. Vous savez qu'il fait payer les autographes qu'il signe ?". Il rajoute, tout aussi perfide : "Moi tout le monde m'aime. Surtout les femmes". 

Jojo le Coq, Doudou le poussin et Marguerite la vache

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Cornu contre cornu, ça fait des étincelles. Mais des mascottes, il y a en d'autres. Notamment une sympathique petite basse cour : Jojo le Coq, Doudou le poussin et Marguerite la vache, alias Fernand, son petit-fils Dylan et son pote Roger. 

Jojo le Coq, 73 ans, est passé à ça de devenir cycliste professionnel et puis il y a 8 ans, il s'est lancé comme mascotte. "On a trouve le costume de coq à la Foire fouille, raconte sa femme, Christiane. J'ai ajouté les plumes sur les manches et les chevilles en découpant des ponchos jetés par la caravane publicitaire". Elle a soigné les détails, "la Queue, c'est sacré".

Des mascottes et des drames

Cette année, certaines mascottes manquent à l'appel. L'Ange Ricardo, apparu après l'affaire Festina et les malheurs de Virenque. Frelotin, l'homme frelon qui se déhanchait avec une tapette à la main et qui a passé l'arme à gauche. Et Pypo le clown, qui ne pourra venir que pour la dernière étape sur les Champs-Élysées. Nez rouge, costume jaune et vert, 70 ans passés, dont 13 ans de clowneries sur le Tour. Il est passé à la télé, souvent. Mais il la joue modeste : "Je reste le même, je ne suis pas une star"

Pypo a bien connu Poulidor, un "très grand ami", dit-il. Et un jour son ami l'a prévenu : "Tu as vu Pypo, il y a un nouveau clown". Le challenger s'appelle Jojo le clown. Stupeur chez les mascottes. Jojo le Coq l'admet : "Ce n'est pas la guerre, mais on s'évite".  La basse cour est chafouine : "Y'a plein de personnages sur terre, quand même ! Faut respecter les autres ! Il a pris le surnom de Jojo, le costume de Pypo... Il a même copié son geste". En l'occurrence, le V de la victoire.

Guerre des clowns et guerres des diables, Guy le Belge revient à la charge, avec une dernière cartouche : "El Diablo, Prudhomme ne l'aime pas, il trouve qu'il embête les coureurs à sauter comme ça derrière eux. Moi au moins je les laisse tranquilles". Il est vrai  que le diable historique a longtemps été méprisé par les organisateurs du Tour. Mais aujourd'hui, ils l'invitent sur des événements VIP en Asie ou en Amérique du Sud. Un pacte avec le diable, en somme.

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