Après des mois de conjectures sur l'épreuve de natation du triathlon, les athlètes sont finalement partis à la conquête de la Seine, lors de l'épreuve, mercredi 31 août qui débutait sur le pont Alexandre III. Des images qui marquent à coup sûr ces Jeux olympiques. Malgré le feu vert des organisateurs, certains triathlètes n'ont pas été convaincus.
"J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût de Coca-Cola ou de Sprite, évidemment. En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser", a confié au média belge VTM, l’athlète belge Jolien Vermeylen.
Selon la directrice de la communication des Jeux olympiques, Anne Descamps, les prélèvements dans la Seine, examinés le matin même de l'épreuve ont révélé un taux de 448 et 770 UFC/ml pour la bactérie fécale E.Coli. En dessous, de 1.000 UFC, la fédération internationale de triathlon laisse l'épreuve se dérouler. "La santé des athlètes fait l'objet d'une surveillance quotidienne pendant les compétitions avec les fédérations internationales", a-t-elle ajouté.
Arrivée 24ᵉ à la compétition, Jolien Vermeylen n'a pas été convaincue par le feu vert des organisateurs. "La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. C’est des conneries", a-t-elle déclaré, irritée. "Nous avions déjà pensé que le jour de la course, l’eau serait miraculeusement bonne, et regardez… Il a plu cette nuit, donc ça ne peut pas être bon. Mais quand même : un miracle", s'est-elle moquée.
Selon elle, les organisateurs n'ont même pas envisagé d'annuler ou de reporter la course. "Si la course n’avait pas eu lieu, ça aurait été une honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France. C’était aujourd’hui ou jamais, et ils ne pouvaient pas annuler complètement la course non plus", considère la triathlète. "Maintenant, ils doivent juste espérer qu’il n’y aura pas trop d’athlètes malades. J’ai pris des probiotiques, j’ai bu mon Yakult, je ne pouvais pas faire plus", a-t-elle ajouté.
De son côté, la triathlète française Cassandre Beaugrand, qui a emporté la médaille d'or, a confié avoir "déjà nagé dans bien pire que ça" et sa concurrente, Bermudienne, a également assurée que "l’eau était bonne".
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