Un favori fragilisé et une flopée de challengers. Voilà ce que laisse présager cette 104e édition du Tour d'Italie, qui s'élance ce samedi 8 mai de Turin pour un contre-la-montre de 8 kilomètres, qui scellera peut-être le général pour les premiers jours. C'est là déjà, qu'on pourrait voir Egan Bernal aux avant-postes.
Le Colombien d'INEOS Grenadiers, vainqueur du Tour de France en 2019, s'élancera pour son premier Giro dans la peau de favori, avec tout de même une petite gène au dos qu'il faudra surveiller. "Je suis impatient. C'est mon premier Giro, c'est beaucoup d'émotions. J'ai hâte", a déclaré Egan Bernal à La Gazzetta dello Sport. "Je sens toujours quelque chose dans mon dos parfois mais les choses se sont améliorées. J'espère que ça va tenir sur le Giro", ajoute le leader d'INEOS. Ses problèmes de dos ne seront pas le seul défi du Colombien, car ils sont nombreux à pouvoir lui disputer la tunique rose.
Tunique rose qui fêtera cette année ses 90 ans et dont Vincenzo Nibali (Trek - Segafredo), seul ancien vainqueur au départ, rêverait certainement du haut de ses 36 ans, 5 années après sa victoire de 2016. Il faudra également surveiller de près le Britannique Simon Yates (Team BikeExchange), récent vainqueur du Tour des Alpes fin avril, qui a montré qu'il était peut-être dans son pic de forme.
D'autres habitués des Grands Tours seront de la partie, comme l'Espagnol Mikel Landa (Bahrain - Victorious) sur le podium en 2015 ou encore le Britannique Hugh Carthy (EF Education - Nippo), performant il y deux semaines dans les Alpes. On gardera un oeil sur le phénomène de la Deceuninck - Quick Step, Remco Evenepoel, 21 ans. Stoppé dans son ascension folle par une fracture du bassin, le Belge fera son retour à la compétition et disputera son tout premier Grand Tour. S'il est en forme, attention à lui sur les chronos notamment.
Après un Tour des Alpes en deçà de ses objectifs, Thibaut Pinot (Groupama - FDJ), qui avait fait du Giro sa priorité cette saison, a préféré renoncer. Les chances françaises au général reposeront donc sur Romain Bardet, leader de la Team DSM. Troisième du Tour en 2017, le Français, frustré par la Grande Boucle ces dernières années, tentera sa chance pour la première fois sur les routes transalpines. "C'est comme une nouvelle aventure. Je n'ai pas l'habitude de me préparer pour un Grand Tour aussi tôt dans la saison, mais ce n'est un secret pour personne que je voulais vraiment faire le Giro un jour", confie-t-il en conférence de presse.
9e du Tour des Alpes fin avril, Romain Bardet devra cependant montrer un meilleur visage en montagne. Il lui faudra aussi limiter la casse dans les chronos (son point faible) et surtout ne pas craquer sur le contre-la-montre de la dernière étape s'il veut jouer les premières places du général. "J'espère être à mon top niveau sur ce nouveau Grand Tour", a déclaré le Français.
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