Après un Grand Prix de Belgique catastrophique où Sebastian Vettel et Charles Leclerc n’ont pu faire mieux que 13e et 14e, et avec une 5e place au classement des constructeurs loin derrière Mercedes et Red Bull, Ferrari arrive à Monza tête basse pour disputer le Grand Prix d’Italie, dimanche 6 septembre.
Fort heureusement pour elle, la Scuderia n’aura pas à subir les foudres des supporters italiens puisque, comme les sept premiers rendez-vous de l’année, la course se disputera à huis clos. Mais pour la première fois depuis le début de la saison, il y aura toutefois quelque 250 spectateurs, des médecins et des infirmières invités par Ferrari.
"Les Tifosi ne sont pas contents et même s’ils sont patients, ils sont en train de prier pour que Ferrari retrouve des couleurs", lance le célèbre journaliste italien Cristiano Chiavegato. Car l’heure est grave et les tensions palpables au sein de l’écurie.
Une 20e victoire pour les bolides rouges à Monza, après celle de Charles Leclerc l’an dernier, semble chimérique, même si Vettel annonce "un nouveau package aérodynamique qui devrait rendre plus compétitives" les Ferrari.
Mais Mercedes et Lewis Hamilton, vainqueur de cinq des sept premiers rendez-vous de cette saison 2020, semblent pour l’heure intouchable même si, et pour la première fois de l’année à Monza, les monoplaces vont devoir faire sans "le party mode", cette puissance supplémentaire donnée aux moteurs pour les qualifications et qui semblait surtout avantager les Mercedes, dominatrices cette saison.
Du côté des Français, les espoirs de podium iront lors de cette course vers Renault F1, qui a enregistré son meilleur résultat depuis son retour en Formule 1 en 2016 en inscrivant 23 points en Belgique le week-end dernier avec la 4e place et le meilleur tour en course de Daniel Ricciardo ainsi que la 5e position d’Esteban Ocon .
Pierre Gasly, auteur lui aussi d’une superbe course à Spa au volant de son Alpha Tauri (8e), peut lui aussi envisager un bon résultat en Italie. Ce n’est pas le cas de Romain Grosjean qui, à cause de sa Haas peu compétitive, n’a pas les moyens d’aller chercher un bon résultat. À noter que le dernier pilote français à être monté sur un podium au Grand Prix d’Italie était Jean Alesi, en 1997, avec une 2e au volant d’une Benetton-Renault.
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