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F1 : la saison 2020 va enfin pouvoir débuter

REPORTAGE - Le premier Grand Prix de cette saison inédite est prévu dimanche 5 juillet (15h10) sur le circuit de Spielberg en Autriche. Les trois pilotes français du plateau ne cachent pas leur impatience.

Le départ du GP de F1 des États-Unis 2019 à Austin
Le départ du GP de F1 des États-Unis 2019 à Austin
Crédit : Mark Thompson / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Frédéric Veille - édité par Gregory Fortune
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La 71e édition du championnat du monde de Formule 1 restera, à l’évidence, gravée dans toutes les mémoires avant même d’avoir commencé. C’est en effet la première fois depuis 1950 et après 1.018 Grands Prix à travers la planète qu’une saison est stoppée par une pandémie et que les courses à venir se disputeront à huis-clos.

La crise mondiale engendrée par le coronavirus est passée par là et a contraint les organisateurs à une reprise inédite, ponctuée par des mesures sanitaires draconiennes mises en place pour une reprise qui arrive après le report ou l’annulation des 10 premières étapes de la saison, dont le Grand Prix de France initialement prévu le 28 juin dernier.

"J’ai vraiment hâte de reprendre, explique Pierre Gasly, le pilote français de l’écurie AlphaTauri. Après ces longues semaines de confinement, nous allons enfin pouvoir monter dans nos voitures, même si ce ne sera pas tout à fait comme d’habitude puisque tout un tas de choses ont changé".

8 GP en Europe en 10 semaines pour commencer

En effet, les 8 premiers GP, programmés en Europe, se dérouleront à huis-clos. Pas de spectateurs, pas d’invités, des médias triés sur le volet et en nombre très limité, et sur le site pas de motor-home dans les paddocks, juste des structures légères pour accueillir les 10 écuries qui, elles, seront limitées à 80 employés alors qu’en temps normal c’est presque le double.

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"Nous allons avoir régulièrement des tests de dépistage et nous serons dans ce qu’on appelle une bulle sociale où les membres de chaque équipe ne pourront pas avoir de contact avec les autres, souligne Esteban Ocon, le pilote Renault. Nous devrons aussi porter des masques et respecter tous les gestes barrières. Bref on devra faire avec. Mais de toute façon, c’était la seule solution pour qu’on puisse reprendre".

Ça commençait à faire long

Romain Grosjean

Sans public autour du circuit, il n’y aura donc pas de festivités d’avant-course. Sur la grille de départ, seulement 40 personnes par écurie seront présentes pour la procédure. Enfin, il n’y aura pas de cérémonie de podium après les épreuves qui, elles, restent inchangées.

"Ça commençait à faire long car la dernière course c’était en décembre dernier à Abu Dhabi, conclut Romain Grosjean, le plus capé des trois pilotes français du plateau. Donc je suis comme les 19 autres pilotes, très impatient de recourir et de retrouver les sensations. D’autant que la reprise va être très chaude car nous allons avoir 8 courses en 10 semaines.

Les essais libres du premier rendez-vous de la saison, en Autriche, se dérouleront vendredi 3 juillet à 11h et 15h, puis le samedi 4 juillet à 12h. La séance de qualification avec détermination de la pole position est programmée samedi 4 juillet de 15 à 16h. Quant au départ du Grand Prix d’Autriche, il sera donné le dimanche 5 juillet à 15h10 pour 71 tours de circuit.

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