- 05m37s
- Accueil
- Sport
- Autres sports
- ÉDITO - Vendée Globe : pour les femmes, mieux vaut "ne pas faire d'enfant", ironise Alba Ventura
1 min de lecture
ÉDITO - Vendée Globe : pour les femmes, mieux vaut "ne pas faire d'enfant", ironise Alba Ventura
Écartée par son sponsor Banque Populaire, qui estime qu'elle ne sera pas en mesure de se qualifier après avoir donné naissance à sa fille en novembre, Clarisse Crémer est privée de la prochaine édition du Vendée Globe en 2024.
La naviguatrice Clarisse Crémer
Crédit : Fred TANNEAU / AFP
C'est une polémique grandissante qui entache la prochaine édition du Vendée Globe, en 2024. La navigatrice Clarisse Crémer, âgée de 33 ans, a été privée de la plus grande course en solitaire au monde par son sponsor Banque Populaire sous prétexte qu'elle a eu un enfant.
Les nouvelles règles du Vendée Globe imposent de faire des courses qualificatives pour engranger un maximum de points et espérer se retrouver parmi les 40 participants. Comme Clarisse Crémer a donné naissance à une petite fille en novembre dernier, elle n'a logiquement pas pu prendre part à ces courses et a donc accumulé un retard de points.
Banque Populaire n'a donc pas voulu prendre de "risques" avec elle sauf que dans ce sport qu'est la voile, les risques ne manquent pas et on pense davantage aux démâtages ou aux tempêtes qu'aux maternités.
Mais Banque Populaire n'est pas le seul sponsor à avoir manqué d'élégance. Après avoir demandé à l'organisation du Vendée Globe de modifier ses règles concernant les maternités des femmes et d'offrir une wild-card à la douzième de la dernière édition, le sponsor a été confronté à un refus catégorique du comité organisateur.
