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Dalida : quels sont les grands drames amoureux qui ont jalonné sa vie ?

Dans "Le grand récit" sur RTL, André Dussollier et Isabelle Choquet s'intéressent à l'une des plus grandes voix de la chanson française : Dalida. Une artiste au destin tragique, et dont l'existence où le succès public, immense, s'est toujours mêlé à des tourments plus intimes... Elle avait 54 ans.

La chanteuse Dalida en 1975
Crédit : AFP
L'INTÉGRALE - Dalida, crépuscule d'une icône
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Thibaud Chaboche

Arrivée en France à la fin de l'année 1954, Yolanda Giliotti (son vrai nom) se pensait destinée aux lumières du cinéma. Mais c'est sa voix, sur scène, qui va finalement faire d'elle une star. Repérée dans un radio crochet à l'Olympia, sa voix subjugue. En 1956, elle enregistre Bambino, le premier succès foudroyant d'une longue liste. Dalida devient rapidement la première artiste féminine française à recevoir un disque d'or, puis de platine. Des dizaines d'autres suivront. Mais derrière la lumière des projecteurs, Dalida doute. Elle a une faille : un manque cruel de confiance en elle. Dans la presse, à la télévision, on la voit souriante, heureuse. Mais derrière les chansons d'amour, les drames de sa vie sont nombreux...

Dalida cherche l'amour depuis toujours, elle le cherche avec dévotion. Elle le trouve parfois, elle y croit toujours. Mais rien ne dure jamais. En 1961, elle épouse Lucien Maurice, l'homme présent à l'Olympia ce soir de radio crochet, et qui l'a révélé au public. Mais juste après la mariage, Dalida part en tournée, sa carrière passe avant tout. Le couple divorcera dès l'année suivante. 

Si Dalida a parfois connu l'amour, ses histoires se sont trop souvent soldées par des drames. Telle une malédiction. C'est le cas notamment de Luigi Tenso, qu'elle rencontre à Rome en 1967 au détour d'un dîner. Avec lui, Dalida est solaire, protectrice. Ils s'aiment rapidement, profondément. Luigi symbolise l'Italie moderne, une jeunesse en révolte. Elle le pousse à se montrer, à croire davantage en lui. Mais un soir, l'une de ses représentations se passe mal. Il est hué par le public. Il rentre à l'hôtel, seul, humilié. Il met fin à ses jours d'une balle dans la tête. Dévastée, Dalida avale une forte dose de barbituriques. Elle est sauvée in extremis, mais pas guérie. 

Surnommée par la presse "La veuve noire"

Quelques années plus tard, en 1970, c'est son ex-mari, Lucien Maurice, qui se suicide à son tour. À nouveau avec une arme à feu. Dalida apprend la nouvelle en pleine tournée. Elle reste droite, souriant devant son public. Et le sort s'acharne. En 1983, son grand amour s'appelle Richard Chanfray, autoproclamé comte de Saint-Germain, personnage extravagant, séducteur, un peu mythomane. Un peu magicien aussi. Elle voit en lui un espoir, la promesse d'un renouveau. 

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Il vive plusieurs années de passion et de fêtes, mais quand elle le quitte, l'extravagance joyeuse de Richard s'éteint peu à peu. Un jour, il se rend dans son garage, ferme les portes et laisse les gaz d'échappement de sa voiture faire le reste. Dalida apprend la nouvelle par téléphone et, encore une fois, il lui faut accepter l'inacceptable. Il ne s'agit pas d'un accident. Ce n'est pas non plus une maladie qui a emporté son ancien amant. Comme Luigi, comme Lucien, Richard s'est suicidé...

Dans les années 1970, c'est un ami qui vient s'inscrire à son tour dans cette constellation tragique : Mike Brandt. Chanteur séduisant à la voix puissante, il est une étoile filante de la chanson française. Derrière son sourire éclatant, une souffrance profonde l'habite. Et Dalida est profondément touchée par cet homme, par sa fragilité. Elle se prend d'une affection sincère et entière pour lui. Il est pour elle une sorte de frère d'âme. Le 25 avril 1975, Mike Brown se donne la mort en se jetant du sixième étage de son appartement parisien. Encore une fois, une fin brutale, en pleine jeunesse, en plein succès. 

À cette époque, Dalida est convaincue que la lumière peut parfois être une prison, un danger même. La presse, suite à tous ces drames et sans aucun scrupule, la surnomme un temps "la veuve noire" ou "la diva du malheur". Tous ces hommes disparus, elle les a aimés, chacun à sa manière. Et chacun, à sa manière, a choisi de disparaître. Si Dalida a survécu à toutes ces disparitions, elle n'a jamais cessé de pleurer leur absence. Mais elle avance. Dans l'éclat éblouissant des projecteurs. Sur scène, elle est la vedette que l'on adule et respecte. Jusqu'à ces années 1980, où tout devient trop lourd. Dans sa grande maison, à Montmartre, Dalida s'isole de plus en plus. Et dans la nuit du 2 au 3 mai 1987, elle s'éteint, seule, en avalant du barbiturique. Le 7 mai 1987, ses funérailles sont célébrées à l'église de la Madeleine dans un décor digne d'une impératrice. Des dizaines de milliers de personnes assistent à la cérémonie à l'intérieur, à l'extérieur, jusque sur les marches. 

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