7 min de lecture
Mike Brant s'est donné la mort le 25 avril 1975.
Crédit : STRINGER / BELGA / AFP
Retrouvez Stéphane Bern dans A La Bonne Heure ! du lundi au vendredi de 11h30 à 12h30, sur RTL, pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un nouveau jeu qui vous emmène des rois de France aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine... avec des stars que nous prenons chaque jour au téléphone pour débriefer vos réponse !
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
"Pour commencer cette
émission, j’ai envie de vous faire deviner un vêtement qui a su traverser les
âges sans prendre une ride… Bien au contraire… Il s’est même modernisé au fil
des ans et il fait même partie des classiques de nos penderies, que ce soit
pour les femmes ou les hommes…
Mais on va d’abord remonter
un peu dans le temps.
Selon certaines
iconographies, l’apparition de cette pièce daterait du 17e siècle… On
‘aperçoit d’ailleurs dans certaines peintures anglaises et hollandaises
généralement en lien avec le monde militaire… En France, c’est en 1858, qu’une
ordonnance l’impose à bord des navires. Et comme il y a beaucoup de Bretons
dans la marine, les anglais l’appellent : breton shirt ..
Cet habit, puisque c’est de
cela qu’il s’agit est en fait en jersey, un textile principalement utilisé pour
les sous-vêtements… C’était un deux en un en quelque sorte : à la fois
vêtement et sous-vêtement… Il descendait jusqu’au début des cuisses, et on le
rentrait sous le pantalon pour l’utiliser comme protection…
Et la mode,
là dedans ? Elle arrive d’abord avec Coco Chanel qui l’intégre dans ses
collections féminines et qui en fait donc un vrai vêtement …Yves Saint Laurent
s’en est servi aussi mais c’est surtout Jean-Paul Gaultier qui en en faisant l’élément phare de sa
collection « Boy Toy » en 83, lui donne vraiment ses lettres de
noblesse et en fait un symbole de l’élégance française.
Pas étonnant alors qu’Arnaud
Montebourg, alors Ministre du redressement productif qui veut relancer le Made
in France, le porte en couverture du « Parisien Magazine »…Une photo
qui a fait couler beaucoup d’encre …
Mais quel est ce vêtement,
qui donne son nom à une chanson de la jeune Oshi ?"
La réponse: La marinière.
Au téléphone pour en parler avec nous: Jean-Paul Gaultier. Le grand couturier a popularisé, après Coco Chanel, le célèbre vêtement. L'occasion pour Stéphane Bern de lui souhaiter un bon anniversaire !
jean-paul-gaultier-en-mariniere
Crédit : RTL
"On va se déconfiner un peu en
vous emmenant au bord de la mer pour cette énigme. Mais où va-t-on ? C’est
l’énigme qu’il faut résoudre.
Figurez vous qu’en 1837, l’Etat
met en vente ce qu’on appelle un « lais de mer » c’est à dire des
terrains dunaires (dunaires avec des dunes, pas lunaires) à l’embouchure de la Canche. Il y a là 1600
hectares et c’est un notaire Alphonse Daloz qui l’achète. Et comme le sable est
très mobile, pour le fixer en quelque sorte, le notaire plante 600 hectares
d’arbres, des pins, notamment.
Dans le même temps il se fait
construire là une sorte de chalet et s’y installe. Et un de ses amis, Hypolyte
de Villemessin, directeur du Figaro tombe amoureux de ce lieu et lui dit à peu
près ceci : « mais enfin Alphonse, il faut faire de cet endroit
magnifique un lieu de villégiature … »
Alors on construit les premières villas dans les années 1880. Et le
lieu va connaître une véritable expansion grâce à un anglais du nom de John
Withley qui dote la station d’hôtels, de casinos et même ( il est anglais ne
l’oublions pas) d’un golf dont ne partie se situe en bord de mer …
Gros succès qui oblige à créer
une commune en 1912, une commune qui devient une des plus élégantes stations,
avec d’un côté la forêt, ses pistes cyclables et cavalières, de l’autre la mer
… Oui, on peut parler d’élégance et de luxe discret ce qui fait dire à
l’écrivain Jean Louis Fournier qu’ici on croise plus les le Quesnoy que les
Groseille …
On pourrait d’ailleurs parler de
quelques personnalités. C’est ici qu’un certain Lucien Ginsburg fit ses débuts
comme pianiste au restaurant Flavio, avant de devenir quelques années plus tard
…Serge Gainsbourg …`
Et si j’ajoute qu’un très haut
personnage de l’Etat y vient de temps à autre … Je suis sûr que vous allez me
dire : mais il s’agit de ….
Il s’agit de quoi, justement …"
La réponse: Le Touquet.
Au téléphone pour en parler avec nous: Philippe Gloaguen, fondateur du Guide du routard
Le Touquet-Paris-Plage (Illustration)
Crédit :
"S’il n’y avait pas eu le confinement, on aurait inauguré
demain, c ‘est à dire un 25 avril – la date est importante - une place, dans le 16 ème arrondissement de
Paris qui porte le nom de la personnalité dont, je l’espère, vous allez deviner
le nom …
S’il avait vécu, il aurait
aujourd’hui l’âge de Michel Sardou, de Michel Jonasz de Francis Huster ou
encore d’Hilary Clinton. Hélas, il nous a quitté alors qu’il avait à peine 28
ans, au terme d’une vie trépidante menée à un rythme effréné.
Il est le fruit des amours de
deux juifs polonais. Son père qui deviendra professeur de danse s’est engagé
auprès de l’armée russe pour combattre le nazisme. Sa mère est une rescapée
d’Auschwitz. En 47, le jeune couple tente de gagner Israël. Mais les anglais le
détournent pendant quelques mois dans le camp de réfugiés de Famagouste à
Chypre. C’est là que naîtra Moshé (qui changera
par la suite de prénom) avant que la famille ne soit autorisée, enfin, à
vivre en Israël.
Il commence alors à chanter. D’abord
dans les hôtels, puis dans un célèbre groupe israélien Lakat Karmon avec lequel
il découvre notamment les Etats-Unis avant d’être engagé dans le plus célèbre
des nigth clubs de Téhéran ( eh oui, c’était une autre époque) le Baccara. Il y
rencontre Sylvie Vartan et Carlos qui, épatés par son talent, l’invitent à
venir en France.
Carlos s’occupe de lui. Il lui
présente les auteurs qui travaillent pour Sylvie et pour Johnny et l’un d’eux
lui écrit une chanson qu’il va apprendre phonétiquement (il ne parle pas un mot
de français) et qui, grâce à Monique le Marcis qui la diffuse plusieurs fois
par jour sur les ondes de RTL, devient le tube de l’année.
Mais qui est ce jeune
garçon ? Qui est cette voix d’or, comme on l’appelle ? Les français
voudraient le savoir et découvrent un magnifique jeune homme au regard mélancolique et à
l’accent encore mal assuré, qui fait tomber les jeunes filles en pamoison …
En deux ans il devient une star.
Il multiplie les galas. Un rythme fou qui le conduit au surmenage. Première
hospitalisation en Suisse sur les conseils de Johnny et même une tentative de
suicide qui ne se soldera, par chance, que par un traumatisme crânien.
Sans doute n’était-il pas préparé
à une gloire aussi soudaine. Et à ces bataillons de jeunes filles amourachées
qui le suivaient sans cesse et l’empêchaient, lui, de construire une vraie
histoire d’amour …
Et il y eut donc ce 25 avril 1975
à 11h15 du matin. Cette chute du 6ème étage dont il mourra dans
l’ambulance qui le transportait à l’hôpital.
Accident, suicide, assassinat à
la suite, peut-être, d’une dispute avec son secrétaire ?
Toutes les hypothèses, même celle
de l’intervention de servi ces secrets, sont encore ouvertes …
Mais qui est cet artiste dont je
vous ai parlé ?"
La réponse: Mike Brant.
Au téléphone pour en parler avec nous: Yona Brant, nièce du célèbre chanteur disparu il y a 45 ans, en pleine gloire, à l'âge de 28 ans. La jeune femme entretient la mémoire de Mike depuis plusieurs années et a même un projet de biopic. Elle nous rappelle à quel point le chanteur était lié à notre station et elle nous dévoile une version rare du tube Laisse moi t'aimer: En 1970, la vedette avait accepté de parodier gentiment sa chanson pour en faire une publicité pour RTL, radio qui avait tant fait pour son succès (titre à écouter en haut de cette page) ! Les bandes originales de cette pépite "dormaient" dans la cave de l'auteur-compositeur Jean Renard depuis 50 ans et sont proposées pour la première fois au public.
Mike Brant s'est donné la mort le 25 avril 1975.
Crédit : STRINGER / BELGA / AFP
"J'ai envie de vous parler
maintenant d'une construction prodigieuse dont on célébrera demain le 47e
anniversaire.
Enfin, je dis
« prodigieuse » : elle est tellement empruntée chaque jour que
plus grand monde ne réalise la prouesse technologique qu'elle représente.
Et honnêtement, on n’est sans
doute pas très nombreux à songer à lui « fêter » son anniversaire.
Car, si lors de son inauguration
l'ouvrage avait pour but de faciliter la vie aujourd'hui il est souvent perçu comme un « cauchemar » ! Cruelle destinée…
Au point qu’on songe parfois à le
supprimer
Pourtant en 1973 lorsque Pierre
Messmer l'ouvre au public, l'édifice est plébiscité !
C'est qu'il répond à un vieux
problème qu'il était devenu urgent de résoudre.
Dans les années 40, déjà, des plans
avaient été imaginés pour « décongestionner » les maréchaux ( c’est à
dir les boulevards qui portent le nom des Maréchaux du premier empire) qui ne
pouvaient plus faire face, seuls, aux assauts de la modernité.
Après quelques années d'études,
le premier coup de pioche fut finalement donné en 1954.
Et il fallu donc à peine 20 ans
pour que sorte de terre ce formidable réseau fait de tranchées, de tunnels et
de viaducs.
Une chose, et pas des moindres, a
facilité la construction de l’édifice : les anciennes fortifications de
Paris, autrement appelées « enceinte de Thiers ». L’ouvrage a en effet profité du « vide » laissée
par la destruction de ce mur érigé sous Louis-Philippe.
Autre conséquence du
chantier : les pelleteuses ont mis fin à ce qu’on appelait la
« zone », c’est à dire cette bande de terre sur laquelle des
bidonvilles avaient « poussé » tout autour de la capitale…
Et pourtant, aujourd'hui, l'heure
n'est plus au plébiscite.
Victime de son succès, il est
devenu, dans sa catégorie, le plus fréquenté d'Europe.
D’où le bruit, la pollution, les
accidents dont se plaignent les riverains, sans compter cette sorte de barrière
symbolique qui sépare Paris et sa banlieue.
Certains imaginent qu'un jour les
piétons et la verdure y feront leur grand retour… sans qu’on sache si cela
relève du rêve ou de la prémonition
Mais quel est le nom de cet ouvrage
dont on célébrera l'anniversaire demain ?"
La réponse: Le boulevard périphérique parisien.
Au téléphone pour en parler avec nous: Dominique Alba, directrice générale de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).
Le périphérique parisien (illustration)
Crédit : THOMAS COEX / AFP
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte