Noël et ses achats effectués à la dernière minute, qui finiront dès le lendemain sur Leboncoin, Noël et ses doigts entaillés en ouvrant des huîtres, Noël et ses apéros politico-complotistes avec des membres de la famille, qui étaient déjà bien lourds sur WhatsApp, mais autour de la dinde c'est encore pire, et on peut même pas les laisser en "vu."
En plus cette année, nouveau thème bonus pour se mettre sur la tronche après trois kirs : la Coupe du monde au Qatar ! Ça va être chouette ! Noël et ses bêtisiers qui n'ont pas été actualisés depuis 1995. Mais surtout, Noël et ses téléfilms de Noël.
Chaque après-midi, vous avez rendez-vous avec Un fiancé pour Noël, Un mariage pour Noël, Un appareil à raclette pour Noël ou encore Un Noël pour Noël. C'est contractuel, si il n' y a pas "Noël" dans le titre, pas de financement et donc pas de diffusion. Dans un monde plus que jamais en proie au doute et à l'incertitude, les téléfilms de Noël, c'est la valeur refuge sérénité. On n'est jamais surpris, c'est toujours la même chose, toujours le même scénario et la même fin.
Comme dans l'autre feuilleton du moment : les votes du budget. Dans le village de Meutignone, Babeth une sexa dynamique, tente tant bien que mal de faire passer ses budgets à l'Assemblée. Mais ses adversaires de la NUPES et du RN ne voient pas les choses de cette façon. Le contexte les contraint à passer la nuit ensemble, mais rien ne bouge. Heureusement, dans sa poche, Babeth possède une carte magique : l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, dit le 49.3, dit "j'en ai rien à carrer de votre avis, ça passera si je veux, bande de baboss". Ils gueulent, ça passe. Toujours le même scénario.
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