"Moi j'assure le spectacle !" promet Michel Polnareff. Dans une interview au magazine Paris Match (en kiosque jeudi 5 janvier), "l'Amiral" se confie sur ses récents problèmes de santé qui lui ont coûté l'annulation de deux dates de sa tournée, une polémique, mais heureusement pas la vie. Le chanteur est désormais en convalescence entouré de sa compagne et son fils dans le sud du pays. L'occasion de revenir calmement sur ces rebondissements après son hospitalisation le 2 décembre dernier.
Accusé par certains de faire "un caprice de star", et par d'autres de feindre la maladie pour ne pas monter sur scène, Michel Polnareff dément tout. Il se souvient de "vertiges terribles" avant son concert à la salle Pleyel malgré lesquels il voulait "assurer le spectacle" expliquant qu'il avait prévu quelque chose de "différent" pour ce soir-là, "parce que cela avait un sens dans [son] histoire personnelle" mais il ne "tenait pas debout".
Et pour cause, après diagnostique, il est victime d'une embolie pulmonaire bilatérale et son pronostic vital est engagé. "Cette superbe tournée s'est terminée en eau de boudin", regrette le chanteur de 72 ans qui remercie le docteur Siou grâce à qui il est "aujourd'hui en vie". "Je ne serai pas comme Molière à mourir sur scène", se réjouit-il également.
Cette superbe tournée s'est terminée en eau de boudin
Michel Polnareff à "Paris Match"
Il demande d'ailleurs à ceux "qui ont dit du mal du docteur Siou et de ses équipes" de "lui présenter des excuses publiques". Mais Michel Polnareff doit aussi son rétablissement à sa compagne, Danyellah, qui a insisté pour l'emmener à l'hôpital américain de Neuilly avant la date à Nantes.
"Danyellah m'a sauvé la vie. Si elle n'avait pas insisté nous ne serions pas en train de parler aujourd'hui", explique-t-il au journaliste de Paris Match. Avec elle, il a un petit garçon de 6 ans, Louka, qui était encore en Californie quand il a été hospitalisé. "Je me suis mis à imaginer Danyellah rentrant aux États-Unis pour lui annoncer que Daddy était parti. C'est ce qui m'a fait le plus mal", confie-t-il.
L'interprète de On ira tous au paradis n'oublie pas ses "moussaillons" assurant qu'ils n'ont jamais douté de lui et cela lui "fait un bien fou". D'ailleurs, il les retrouvera dès que sa santé lui permettra promet-il. "Quand on tombe de cheval, il faut remonter", illustre-t-il. Et pour reprendre là où il s'est arrêté, Michel Polnareff reviendra en priorité à la salle Pleyel, bien sûr.
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