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Michel Polnareff, lors d'un concert à Nice en novembre 2016
Crédit : VALERY HACHE / AFP
Le flou persiste autour de l'état de santé de Michel Polnareff. Après une semaine d'hospitalisation, Le Journal du Dimanche a mis en avant les doutes des producteurs alors qu'ils ont été contraints d'annuler un concert à Paris le 2 décembre puis à Nantes le lendemain. "Mes interrogations portent essentiellement sur le premier jour, le soir du concert à la salle Pleyel. Ce vendredi à 16h30, il décide de ne pas jouer, il ne prévient pas. Il prévient seulement le responsable technique, qui lui-même m'appelle pour me dire qu'il ne veut pas jouer", raconte Gilbert Coullier.
La suite semble confirmer les propos tenus dans le JDD. "Il était au bar tout l'après-midi et après, à 20h30, il est allé au restaurant LiLi de l'hôtel Peninsula, avec sa famille et son attaché de presse. Le soir où il aurait dû être sur la scène de la salle Pleyel", détaille-t-il. Le producteur fait alors mandater un huissier pour faire constater les agissements de Michel Polnareff. Pourquoi ? "Parce qu'on m'avait dit qu'il était au bar et j'ai fait constater qu'il n'était pas si incapable de chanter que cela".
Je mets en doute une certaine instrumentalisation de l'arrivée à l'hôpital
Gilbert Coullier
Le soir même, le célèbre chanteur aux lunettes blanches appelle alors un médecin de SOS Médecin "qui ne lui délivre pas de certificat médical et qui ne lui interdit pas de chanter le lendemain". Mais au lieu de se rendre à Nantes le samedi, Michel Polnareff prend alors la direction de l'hôpital américain de Neuilly. "Je ne suis pas médecin mais je demande à avoir accès au dossier médical (...) Je mets en doute une certaine instrumentalisation de l'arrivée à l'hôpital", lance au micro de RTL Gilbert Coullier.
L'entourage de Michel Polnareff est alors pointé du doigt par Gilbert Coullier : "C'est son choix mais c'est certain que cela a été instrumentalisé. En 2007, quand j'ai produit Michel Polnareff, il était entouré par Annie Fargue et elle nous manque beaucoup", conclut-il persuadé que l'interprète de Lettre à France ne remontra pas sur scène alors que deux dates sont toujours au programme.
Surtout que des enjeux financiers sont en cause alors ces deux annulations coûteraient "200.000 euros pour le concert de la salle Pleyel et 250.000 pour celui de Nantes". "S'il s'avère qu'il était malade, je vais assumer mes responsabilités, mais s'il n'est pas malade, les responsabilités seront partagées à 80% pour lui et à 20% pour moi", explique le co-producteur de la tournée qui balaie d'un revers de main l'absence d'assurance.
Des frais conséquents qui s'inscrivent dans la lignée d'une tournée qui n'est pas rentable. "C'est les risques de notre métier, je ne me plains pas de cela, explique-t-il. La tournée a été montée sur la promesse de la sortie d'un album mais l'album n'est jamais sorti. Donc on s'est retrouvé avec une tournée au milieu de nulle part. Ça n'a pas été l'événement que ça aurait dû être".
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