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3 min de lecture
Un gladiateur - bande annonce du film "Gladiator 2"
Crédit : Capture d'écran Youtube
Gladiator 2 sort au cinéma mercredi 13 novembre. Pourtant, les gladiateurs n'étaient pas comme au cinéma. Notre vision des gladiateurs vient surtout des films, mais Hollywood a étouffé la vérité historique. Déjà les combats n’étaient pas, comme au cinéma, des mises à mort avec des esclaves qu’on jetait dans l’arène pour s’entretuer.
Les gladiateurs étaient pour la grande majorité des volontaires. Formés dans des écoles, ils s’entrainaient dur comme des boxeurs ou des combattants de MMA. Certains étaient même des stars que les lanistes payaient très cher. Les lanistes, c’est le nom des organisateurs de combat de gladiateurs.
Ils essayaient de monter les affiches les plus alléchantes possibles pour attirer la foule et payaient les gladiateurs stars pour qu’ils viennent dans leur arène. Leur intérêt, ce n’était pas que les gladiateurs meurent dans l’arène. En moyenne, seulement 10% des gladiateurs étaient tués lors des combats. L’important, c'était la beauté du spectacle, pas la mort.
Les combats de gladiateurs étaient très codifiés. Ce qu’on ne nous montre jamais au cinéma, c’est que dans l’arène, il y avait un arbitre qui gérait l’affrontement et décidait de la fin du combat. Quand un des deux gladiateurs était non pas tué, mais suffisamment blessé pour ne pas pouvoir continuer. Il y avait même des matchs nuls, comme dans un match de boxe.
Les gladiateurs étaient bien soignés pour pouvoir retourner dans l’arène et n’étaient pas des Apollon musclés comme dans les films. Pour pouvoir encaisser les coups, ils avaient un régime à base de glucides pour se constituer des couches de graisse sous-cutanées qui agissaient comme des protections. Et leur permettaient de saigner assez pour satisfaire le public, sans pour autant mettre leur vie en péril.
Un peu comme au catch, il y avait une part de chiqué dans les combats de gladiateurs. Ils s’arrangeaient pour ne pas s’entretuer, car les rivalités faisaient saliver la foule et augmenter le prix des places. Les mises à mort pouvaient arriver, même si elles furent interdites à une période à Rome. D’ailleurs l’histoire du pouce levé ou baissé, d’après les historiens, c’est une invention du cinéma. C’est très visuel et plein de suspense, mais ça n’a sans doute jamais existé.
Vu le nombre de personnes dans une arène, il était impossible pour l’arbitre de compter s’il y avait plus de pouces levés ou baissés. Et puis il n’y avait pas toujours l’Empereur pour trancher. C’était le laniste qui décidait. Et lui, comme je vous ai dit, son intérêt, c'était de garder le maximum de gladiateurs en vie.
Cependant, si la foule avait tendu en grande majorité l’index vers le gladiateur battu, estimant qu’il n’avait pas donné un bon spectacle, là, il était tué. En revanche, pour gracier un combattant vaillant, là, la coutume, c’était d’agiter un mouchoir. Un mouchoir que Hollywood, au nom du grand spectacle, a donc mis sur la vérité historique.
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