Il y a 50 ans, presque jour pour jour, un match de championnat de catch se tenait pour la dernière fois dans la salle Emy-Les-Prés à Corneilles-en-Parisis (Val-d'Oise). La mairie a voulu renouer avec ce sport-spectacle, très américain et qui a connu son âge d’or durant les années 70-80.
L'Ange Blanc, Chéri Bibi ou le Bourreau de Béthune... Si les combattants de l’époque sont considérés comme de véritables légendes, ceux d’aujourd’hui demeurent d’incroyables athlètes, ayant combattu aux quatre coins du globe. Mais le catch est une discipline souffrant d'une perception stéréotypée.
En France, notamment, on a un peu de mal avec la dimension de divertissement. Pourtant, il faut l'envisager comme un feuilleton joué sur une scène atypique, représentée par le ring. Ce qui n'enlève en rien aux performances sportives de haute volée qu'accomplissent les catcheurs.
Le spectacle est accessible, populaire et représentatif de notre société et de ses travers. Pour se rendre compte de ce que les corps endurent, à chaque gala, il n’y avait qu’une solution : monter sur le ring.
Aux côtés de Tristan Archer, alors champion du monde chez les poids-lourds de la FFCP, nous avons reçu une formation élémentaire. Nous avons appris à savoir chuter pour absorber au mieux les chocs, porter les coups pour ne pas mettre l’adversaire K.O., mais aussi savoir encaisser les offensives adverses.
La patience, l'exigence et l'expérience sont les maître-mots, comme pour toute carrière sportive. On ne devient pas une superstar du catch du jour au lendemain. Alors, que l'on n'entende plus le mot "chiqué", après cela !
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