Le regard de Jean-Jacques Annaud sur cette période inédite de notre histoire. Il vit des événements en famille, pendant cette période de confinement. "Ce sont des moments assez inattendus, chaleureux", explique le réalisateur en compagnie, entre autres, de sa fille cadette et de sa belle-mère âgée de 102 ans.
"Ce que je crains beaucoup, c'est que le déconfinement se passe mal et que les gens se remettent à faire ce qu'ils faisaient avant", poursuit Jean-Jacques Annaud. L'espoir, pour le réalisateur, c'est de sortir différent de cette crise : "Depuis 20 ou 30 j'ai été horrifié des désastres de la mondialisation (...) Je pense qu'il y a à repenser le monde, le vivre le plus équitablement". "Le jour d'après" le confinement, Jean-Jacques Annaud compte retourner à son bureau pour "terminer des scénarios", qu'il devait livrer au plus tard "au mois de mai". Cet isolement est bénéfique pour son travail d'écriture.
Parmi ses projets, une série pour la télé et un "grand film". "Je vais faire reconstruire une partie de Notre-Dame sur la nuit du feu et ce qui a précédé, pour vivre de l’intérieur les événements à la fois inouïs, spectaculaires et troublants d’émotion et de suspens", explique le réalisateur, avant de poursuivre : "J’avais vu comme tout le monde, beaucoup de documents, fort intéressants, mais en lisant ce qu’on m’a fait découvrir, c’est palpitant. La réalité de ces moments sont dignes des meilleurs films de fiction".
Il espère pouvoir tourner "au milieu de l'été". "C’est une espérance peut-être un peu folle, mais c’est un film que nous avons envie de faire rapidement. Il y a un élan sur ce projet, mais évidemment on ne peut pas prendre le moindre risque sanitaire et on sait qu’un tournage c’est forcément un lieu de proximité", conclut le cinéaste.
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