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Le monte-charge ayant servi pour le cambriolage du Louvre
Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP
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L'enquête sur le casse spectaculaire au musée du Louvre, le 19 octobre, se poursuit. Interpellées ce mardi 25 novembre, les quatre derniers suspects sont toujours en garde à vue. Il s'agit de deux hommes, âgés de 38 et 39 ans, et deux femmes, de 31 et 40 ans, originaires de région parisienne.
Révélé par le journal Le Monde, un audit de sécurité effectué en 2018 identifiait clairement le balcon utilisé par les malfaiteurs comme une faille dans la sécurité. L'audit évoque même l'usage d'un monte-charge.
Cette fois, RTL vous révèle que la vulnérabilité de la salle Apollon était déjà pointée dans un rapport rédigé... il y a 18 ans, en juillet 2007. Durant les mois de juin et juillet 2007, la société C.E.S.G, spécialisée dans la sécurité privée, été mandatée par la Direction du département des objets d’art, afin de réaliser une étude sûreté dédiée spécifiquement à la galerie Apollon.
RTL a pu consulter le rapport de 35 pages rédigé à l'issue de cette étude réalisée "dans le contexte des risques de vols symboliques de bijoux et de pierres précieuses à caractère historique et culturel, que peuvent représenter les trésors de la Cour de France, la prévention des risques doit être l’une des priorités de la politique de management des risques."
La galerie Apollon est évaluée, il y a 18 ans déjà, comme à "haut risque" notamment pour "intrusion pour vols d'œuvre d'art". Elle est décrite comme présentant des "vulnérabilités" parmi lesquelles : la porte fenêtre, celle par laquelle sont passés les cambrioleurs il y a un peu plus d'un mois...
Le rapport note que le meuble vitrine abritant les bijoux est positionné à proximité directe de cette porte fenêtre. "Cette situation peut faciliter la réalisation d’acte de malveillance pendant la journée mais aussi durant les heures moins fréquentées", peut-on lire dans le rapport.
Plus largement, l'audit pointe "les nombreuses fenêtres qui recouvrent le mur de la salle côté extérieur-Seine peuvent être un excellent vecteur d’introduction à l’intérieur du Musée et plus précisément dans la salle des diamants de la Couronne".
La société recommande même de transférer les joyaux dans une salle du trésor qui serait conçue dans une autre partie du Louvre, dans un emplacement plus simple à sécuriser de l'aile nord Sully alors en cours de rénovation. Une solution qui n'a pas été retenue par la direction de l'époque.
Malgré les moyens importants mis en œuvre depuis le début de l'enquête, les bijoux dérobés le 19 octobre, huit joyaux du XIXe siècle, trésors nationaux, n'ont toujours pas été retrouvés. Le butin comprenant notamment le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III) qui compte près de 2.000 diamants est estimé à 88 millions d'euros mais est invendable en l'état.
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