Une découverte scientifique faite par des physiciens français est à l'origine de ces deux innovations. Selon ces chercheurs, la dyslexie est due au fait que la personne qui en souffre à deux yeux trop parfaits.
Les personnes qui ne sont pas dyslexiques ont un oeil dominant. Ce qu'il voit prédomine sur ce que voit l'autre oeil. Si "p" est écrit, l'oeil voit le "p" et on lit un "p". Si les deux yeux sont dominants, l'un va lire un "p", l'autre va voir une image miroir et l'image miroir du "p", c'est le "q". C'est la même chose avec le "b" et le "d". Dans ces cas là, la personne dyslexique ne voit ni un "p" ni un "q" et n'arrive pas à lire.
La lampe Lexilight de Lexilife permet, en modulant via 2 boutons les ondes lumineuses, de tromper le cerveau, de créer un oeil dominant fictif. La personne dyslexique règle sa lampe une fois pour toute et peut lire normalement. La lampe a été testée sur 300 personnes pendant un an et demi avec 90% de résultats positifs. Elle est portable et vendue avec une housse pour que les enfants puissent l'emporter à l'école.
Les lunettes de la start-up Abeye, incubée par Atol sont équipés de verres teintés électroniques qui filtrent les images miroir. Elles se règlent une fois seulement, en 10 minutes et l'effet est immédiat. Des testes ont été réalisés avec des enfants. Pendant 8 mois, ils les ont portées à la maison et à l'école. Un écolier de CM2 qui lisait sans lunettes difficilement 60 mots par minute est passé à 90 mots minute.
Les premières livraisons de la lampe ont commencé. Elle coûte 549 euros avec une garantie de 10 ans. Elle est fabriquée en France. Les lunettes Atol Dys sont en ce moment en fabrication également en France. Elles seront disponibles à la rentrée de septembre au prix de 400/500 euros.
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