Dépassé par les nombreuses notifications de selfies, de vidéos et messages, Thomas D'Orazio, père de famille qui vit en Pennsylvanie (États-Unis) a annoncé la semaine dernière qu'il quittait le groupe WhatsApp de famille. C'est sa fille qui a partagé le message sur Twitter.
"Je ne peux pas supporter la pression de devoir toujours rire ou aimer ou ajouter des cœurs à chaque pensée, photo et blague de tout le monde", a écrit Thomas D'Orazio. "Pour les prochains messages : je les adore, j'en ris, ou je les apprécie, sauf si ce n'est pas bien, alors je ne les aime pas. À perpétuité", a-t-il poursuivi. "Je ne peux pas vivre avec cette pression. Je m'en vais."
Vu près de 15 millions de fois, et partagé par plus de 34.000 personnes, ce message semble résonner chez beaucoup de familles, qui confient sous le post vivre la même pression. "Mon père m'a appelé et m'a dit ironiquement qu'il avait un million de textos auxquels répondre maintenant", a commenté sa fille deux jours après le tweet.
Depuis l'essor du télétravail dû à la crise de la COVID-19, le “burn out numérique” se multiplie, que ce soit via les groupes de travail ou familiaux. En France, d’après le dernier baromètre BVA sur l’hyperconnexion, on passe en moyenne 4h50 par jour devant un écran, ça monte à 7h13 pour les cadres. Et l'on passe 1h46 en moyenne sur les réseaux sociaux, selon les données collectées par Statista, souligne FranceInfo.