Procès Benalla : retour sur "l'affaire de la Contrescarpe", premier acte d'un séisme politique

Le 18 juillet 2018, révélation du journal Le Monde : ses journalistes ont identifié un certain Alexandre Benalla sur des vidéos prises pendant la manifestation houleuse du 1er mai. Place de la Contrescarpe en plein Paris, on voit l'homme interpeller deux jeunes très violemment ...

Ce qu’on a cru d’abord être un CRS est en fait un proche du couple Macron et un adjoint au chef de cabinet du Président : un homme au cœur de l’Élysée, donc. 

L'affaire Benalla débute en plein été 2018, juste après la Coupe du Monde et la victoire de la France. On apprend que l’Élysée connaissait les faits et que la justice n’a pas été saisie. Le sommet du pouvoir est mis en cause. 

Le 20 juillet, Alexandre Benalla est placé en garde à vue et Emmanuel Macron se retrouve éclaboussé par l’affaire. Le 24 juillet, face au tollé, le président de la République décide de mouiller la chemise et prend sa défense : "S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Je réponds au peuple français".

Trois jours plus tard, le 27 juillet, Alexandre Benalla vient sur le plateau du 20H de TF1 dire sa vérité : "J'ai eu une réaction de citoyen qui a voulu aider à appréhender des gens qui sont pour moi des délinquants".

Puis l’affaire se corse. En septembre, on lui découvre un selfie avec une arme pendant la campagne présidentielle de 2017. On apprend que Benalla a bénéficié de passeports diplomatiques et ne les a pas rendus. Désormais, il y a trois affaires en une !

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