2 min de lecture
Facebook compte plus de 2,3 milliards d'utilisateurs
Crédit : JOEL SAGET / AFP
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Le 26 juin, la direction de Facebook a décidé d'interdire davantage de types de messages haineux dans les publicités et prévoit d'ajouter des avertissements aux publications problématiques qu'il laisse en ligne.
La plateforme retirera désormais les pubs qui affirment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres, a indiqué Mark Zuckerberg, dans un discours sur son profil Facebook.
Le réseau fait face depuis plusieurs semaines à une
pression croissante de la part de militants des droits humains, ainsi
que d'une partie de ses employés, utilisateurs et clients pour modérer
de façon plus intransigeante les contenus haineux.
Des
organisations de la société civile américaine, dont la Ligue
antidiffamation (ADL) et l'Association nationale pour l'avancement des
personnes de couleur (NAACP) ont ainsi appelé les annonceurs à boycotter Facebook en juillet, pour obtenir une meilleure régulation des groupes y
incitant à la haine, au racisme ou à la violence.
"Les élections de 2020 s'annonçaient déjà bouillantes, et c'était avant de faire face aux complexités additionnelles liées à la pandémie et aux manifestations pour la justice raciale dans tout le pays", a remarqué le patron de Facebook en préambule de son communiqué.
Il s'est engagé à ce que ses équipes soient mobilisées pour contrer toute tentative de manœuvres de suppression du vote (notamment des minorités). Et il est revenu, sans le mentionner explicitement, sur l'incident qui a suscité une levée de boucliers contre son réseau.
Contrairement à Twitter, Facebook a refusé d'intervenir sur des messages polémiques du président fin mai, un sur le vote par correspondance (qu'il assimilait à de la fraude électorale) et un autre sur les manifestations et émeutes qui ont suivi la mort de George Floyd, un Afro-Américain asphyxié par un policier blanc à Minneapolis. Twitter avait choisi de masquer les propos du président, et de réduire leur circulation potentielle, tout en les laissant disponible à la consultation.
Facebook sort désormais de sa politique du retrait ou rien, et adopte une position à mi-chemin. "Les utilisateurs pourront partager ces contenus pour le condamner. Mais nous ajouterons un avertissement pour dire aux gens que le contenu qu'ils partagent peut enfreindre nos règles", a précisé Mark Zuckerberg.
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