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Débris spatiaux : certains déchets "ont la taille d'un bus", dit Christophe Bonnal

INVITÉ RTL - L'Europe vient de passer un contrat avec une start-up pour éliminer des déchets spatiaux. Christophe Bonnal, ingénieur au CNES, nous explique en quoi consiste cette mission de dépollution en orbite.

La Terre vue de l'espace (illustration)

Crédit : AFP / Nasa

Espace : certains déchets "ont la taille d'un bus", explique Christophe Bonnal

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Espace : certains déchets "ont la taille d'un bus", explique Christophe Bonnal

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Yves Calvi - édité par William Vuillez

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L'agence spatiale européenne a signé mardi un contrat avec une start-up suisse, ClearSpace, pour une première mission de nettoyage de l'espace pour 2025. Le but : éliminer un débris de 112 kg, en orbite à 800 kilomètres de la terre. "

C'est la première fois qu'on prévoit d'aller chercher un vrai débris", nous explique Christophe Bonnal, ingénieur au CNES, qui travaille sur la question des débris et des déchets spatiaux depuis la fin des années 1980. 

"Il y a eu déjà, des démonstrations qui ont été faites au niveau technologique, que ce soit au sol ou même en orbite", précise-t-il. Que sont exactement ces déchets et d'où proviennent-ils ? "Un débris c'est un objet artificiel, de la main de l'homme, en orbite et qui ne sert à rien, qui n'a plus de fonction. Malheureusement depuis 1957, on en a accumulé énormément là-haut, sous forme de vieux satellites, de vieux étages", explique l'ingénieur. 

En quoi ces déchets posent-ils problème ?

Ces débris "sont typiquement de la taille du poing ou plus, 8 cm. On estime qu'il y en a 34.000 là-haut, dont probablement 6.000 très gros. Certains ont la taille d'un bus, 10 tonnes, 10 mètres", dit-il.
Ces débris spatiaux posent certaines questions. "De temps en temps ils rentrent sur Terre, de façon aléatoire et peuvent faire courir un risque aux populations", explique Christophe Bonnal.

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Ces déchets subissent alors "un échauffement des forces extrêmement élevé qui fait qu'il va fondre. Mais le titane par exemple ne brûle pas. On estime qu'il y a 10 à 20% de la masse qui survit à la rentrée", dans l'atmosphère. 

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