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Nicolas Sarkozy est convoqué ce lundi par le PNF.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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Nicolas Sarkozy a passé sa première nuit derrière les barreaux après avoir été incarcéré ce mardi 21 octobre à la prison de la Santé. Il doit purger une peine de cinq ans de prison ferme dans le dossier du financement libyen. L'ancien chef de l'État a d'abord suivi le protocole d'arrivée en détention : empreintes, photo, fouille au corps, avant de rejoindre sa cellule au quartier d'isolement, muni de ses trois livres.
Sans attendre, le nouveau locataire de la Santé a demandé un permis de visite pour sa famille. Un permis obtenu en un temps record dans l'après-midi, a-t-on appris. L'un de ses avocats, Me Jean-Michel Darrois, est également passé le voir au parloir : "C'est comme dans toute prison, il y a beaucoup de bruit. Il est dans l'état d'esprit d'un homme qui vient d'être injustement mis en prison. Il est révolté par ce qui lui arrive et il ne va pas baisser les bras. Il a commencé à écrire un livre, il a fait un peu de sport." Il a également reçu une visite de son épouse Carla Bruni-Sarkozy. "Elle avait besoin de voir son mari et lui de la voir", assure l'avocat.
L'ancien chef de l'État a par ailleurs payé pour la mise en route de sa télévision et comptait regarder le match Bayer Leverkusen - PSG. Comme pour les autres détenus, son quotidien est désormais rythmé par les repas, la promenade et les parloirs.
À côté de lui, installés aussi dans une cellule, deux gardes du corps, des policiers du SDLP, le service d'élite chargé de la protection des personnalités, issus de l'équipe de garde du corps habituellement affectée à Nicolas Sarkozy.
En plus de leurs conditions d'hébergement, on ne sait pas s'ils l'accompagnent dans tous ses déplacements, notamment lors de sa promenade individuelle d'une heure par jour dans une petite cour grillagée, ou au parloir, où il peut voir ses proches trois fois par semaine et ses avocats chaque jour.
Des questions se posent également sur la répartition des rôles avec les surveillants censés être les garants de la sécurité en détention. C'est le nouveau ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez qui a pris la décision de ce dispositif de sécurité renforcé après une évaluation de la menace en début de semaine.
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