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Élections européennes : comment le gouvernement veut protéger le scrutin des ingérences étrangères

Ciblée par les tentatives d'ingérences, venues de Russie notamment, la France veut pousser les plateformes à restreindre rapidement la diffusion de fausses informations à l'approche du scrutin du 9 juin.

Des réseaux sociaux installés sur un smartphone (image d'illustration).
Crédit : Unsplash
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Benjamin Hue
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À cinquante jours du vote, la France ne veut pas que la campagne électorale européenne soit perturbée par des ingérences étrangères. Soucieux de préserver l'intégrité du scrutin du 9 juin prochain, déjà menacé par l'abstention, le ministre délégué à l'Europe Jean-Noël Barrot a annoncé ce mercredi 24 avril la convocation des principaux réseaux sociaux dans les prochains jours pour faire le point avec l'Arcom sur leur plan d'action contre la désinformation.

En parallèle, le gouvernement a mis en place un dispositif de vigilance renforcé via l'organisme de lutte contre les ingérences numériques étrangères Viginum, chargé de repérer les campagnes menées contre la France et d'identifier les acteurs à l'origine. 

La France en appelle également au pouvoir de régulation de la Commission européenne pour contrôler que les grandes plateformes comme X (Twitter) ou Meta (Facebook, Instagram et WhatsApp) soient parfaitement vigilantes de la période de campagne au jour du scrutin. D'après France TV Info, le gouvernement attend des réseaux sociaux qu'ils restreignent rapidement la diffusion des campagnes de désinformation en supprimant rapidement les contenus identifiés comme tel à l'approche du vote, notamment durant la période de réserve, qui débute le vendredi soir précédant le scrutin à minuit.


D'après le gouvernement, la France constitue une cible de choix avec l'organisation cet été des Jeux olympiques à Paris. Elle serait victime, toutes les semaines, d'attaques coordonnées et structurées pour déstabiliser le débat public et dénigrer ses institutions. 

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Plusieurs campagnes de diffusion de fake news sur les réseaux sociaux ont été attribuées à la Russie par les autorités ces derniers mois. Parmi elles, le détournement du site des ministères des Armées pour un faux appel à combattre en Ukraine ou le piratage du site du ministère de l'Intérieur pour annoncer un faux resserrement des conditions d'accueils des réfugiés ukrainiens. "La France est pilonnée par la propagande russe et ses courroies de transmission", assurait sans détours le ministre dans un entretien au quotidien Ouest-France ce week-end.

Un scrutin "particulièrement attractif" pour les acteurs étrangers de la manipulation de l'information

Le responsable de Viginum, Marc-Antoine Brillant, a souligné que "pas un seul scrutin majeur dans une démocratie libérale n'a été épargné" par les tentatives de manipulation depuis 2010. Avec les conflits en Ukraine et à Gaza et l'exposition de la France avec l'accueil des JO, "2024 est une année très particulière", selon lui. Dans ce contexte, le scrutin du 9 juin est "particulièrement attractif pour les acteurs étrangers de la manipulation de l'information", a-t-il souligné.

En septembre dernier, des élections nationales en Slovaquie ont été "gravement perturbées pendant la période de silence par la diffusion d'un faux enregistrement audio incriminant l'un des deux candidats", battu lors du scrutin, a rappelé Jean-Noël Barrot. Sans attribuer la défaite à ce deep-fake,  "le simple fait qu'un tel contenu se soit propagé pendant la période de silence jette un voile de doute sur la sincérité du scrutin et donc sur la légitimité de l'élection", a-t-il estimé.

Le ministre a par ailleurs annoncé le lancement d'une campagne de communication dans les médias pour appeler les Français aux urnes et leur rappeler les modalités d'inscriptions et les enjeux de la prochaine élection.

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