Concrètement, c'est une technologie qui doit accélérer internet : la 5G. Elle améliorera la qualité des jeux en ligne et le visionnage de vidéos et permettra le développement de nouveaux usages comme la voiture autonome ou la téléchirurgie. C'est très prometteur.
En France, les premières antennes devraient émettre dans quelques grandes villes en fin d'année. Mais certaines ONG comme Agir pour l’environnement ou Priartem trouvent que cela va beaucoup trop vite. Comme la 5G va développer plein de nouveaux services, elles craignent une hausse de la consommation d'énergie. Il faudra, disent-elles, l'équivalent de deux réacteurs nucléaires en plus.
Autre reproche : le nombre d'antennes et donc le risque éventuel des ondes sur la santé. Ce sont des ondes millimétriques qui transportent beaucoup de données mais sur une courte distance donc il va falloir déployer plus d'antennes relais pour couvrir un même territoire que la 4G.
Pour ces deux raisons principales, les deux ONG demandent une étude d'impact avant d'autoriser les premières fréquences sur la santé et sur l'environnement. Et puis, autre question, quand vous utilisez une nouvelle technologie plus puissante : les appareils deviennent vite obsolètes. Il faudra donc sans doute changer beaucoup de téléphones.
Le débat sur la 5G est loin d'être terminé et il dépasse nos frontières. Il est aussi en Suisse, aux États-Unis. La promesse d'un monde ultra connecté avec des drones qui livrent vos pizzas et des voitures qui se pilotent toutes seules est fascinante. Mais elle pose aussi des questions.
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