S’il est vrai que les femmes sont plus souvent concernées que les hommes par les varices - 3 à 5 femmes sur 10 en souffrent - elles n’en ont pas l’exclusivité. Chez les hommes, la proportion est moindre. On estime que 15 à 30% d’entre eux endurent aussi cette sensation désagréable d’avoir les jambes lourdes et de ressentir des fourmillements, voire des douleurs, surtout lorsqu'on reste un peu trop longtemps debout.
Mais il existe tout un éventail de choses que l’on peut faire pour se soulager. La première consiste simplement à éviter de rester des heures debout. La seconde, est de prendre le temps, régulièrement, de surélever ses jambes. La troisième, c’est de perdre du poids.
Car les varices touchent plus volontiers les femmes ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25, ce qui est une autre manière de dire qu’elles sont en surpoids. Enfin, la quatrième chose à faire, qui est en lien avec la précédente, c’est de faire un peu plus de sport.
Mais il est important de souligner que toutes ces solutions ne sont pas curatives. Elles sont donc utiles pour soulager les symptômes, mais pas pour guérir.
L’une des pistes consiste à sacrifier au charme un peu particulier des bas de contention. Les collants ou les chaussettes sont tout aussi efficaces. La compression permanente qu’ils exercent sur les veines peut conduire à la guérison.
Mais si vous vous laissez tenter, il faut faire les choses correctement. Il faut opter pour du sur-mesure. Vos bas, vos collants ou vos chaussettes doivent être parfaitement adaptés à votre morphologie. Il faut donc en passer par une petite séance de prises de mesures précises.
On tient compte des périmètres de la cheville, du mollet, du bas et du haut de la cuisse. On mesure aussi la longueur de la jambe. Tout cela influe sur l’efficacité du collant. S’il est trop grand, ça ne fonctionne pas. S’il est trop petit, vous aurez vite envie de le rouler en boule et de le remiser au fond d’un tiroir.
L’étape suivante, c’est la chirurgie. L'opération consiste à retirer le vaisseau qui pose problème, le tout sous anesthésie locale. Inconvénient : vous pouvez en conserver une cicatrice, quelques douleurs et un bel hématome, même si ça n’est pas une règle d’airain. En outre, vous devrez arrêter de travailler pendant quelques jours ou quelques semaines.
Mais il y a un avantage : c’est remboursé par la Sécurité Sociale, ce qui n’est pas toujours le cas d’autres techniques comme l’occlusion chimique ou l’occlusion thermique. Ce sont des techniques que l’on peut qualifier de moins invasives, qui ne nécessitent parfois pas d’hospitalisation ni même d’arrêt de travail, limitent le risque de cicatrice mais, forcément, demandent que l’on pioche dans son porte-monnaie.
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