Nouvelle étape dans la campagne de vaccination. Ce mardi 15 juin, elle est élargie aux adolescents de 12 à 17 ans inclus, sans conditions. À ce jour, un peu plus de 45% de la population française a reçu une première injection du vaccin contre le coronavirus. Les épidémiologistes estiment qu'il faudrait atteindre les 70%, voire les 80% de vaccinés pour commencer à parler d'immunité collective. Un cap qu'il sera difficile à atteindre sans vacciner les mineurs.
Pour ce faire, il faudra obtenir l'accord des deux parents. Ceux-ci doivent ainsi remplir une attestation à télécharger sur le site du ministère de la Santé ou en cliquant ici. Dans ce document, les deux parents certifient qu'ils autorisent leur enfant à se faire vacciner contre la Covid-19. Par ailleurs, le consentement de l'adolescent est également requis.
Enfin, vous n'avez plus qu'à trouver un rendez-vous en vous rendant que le site sante.fr. Il vous suffira de renseigner votre département, ville et type de lieu dans lequel vous souhaitez être vacciné (centre, pharmacie, professionnel de santé). Une liste de résultats avec des créneaux disponibles s'affichera.
Les formes graves du coronavirus sont rares chez les plus jeunes, mais elles existent. 125 cas de syndromes inflammatoires pédiatriques ont été recensés en France. Les premières études sur les vaccins chez les jeunes sont rassurantes. 20% des adolescents américains ont été vaccinés sans alerte préoccupante.
Le professeur Arnaud Fontanet, invité sur RTL lundi 14 juin, a tenu à rassurer les parents :
"On est toujours dans des balances bénéfices/risques avec les vaccins mais pour l'instant les effets indésirables qu'on a observés avec les vaccins à ARN messager, pour les effets graves, on est dans un ordre de grandeur de 1 pour 100.000", rappelle l'épidémiologiste qui assure que cette balance "est vraiment en faveur du vaccin".