On a du mal à décrocher, sans mauvais jeu de mots, on peut même être accro à notre téléphone ! Si on reprend la définition d'une addiction, vous remarquerez que plusieurs éléments corroborent cette affirmation: cette dépendance a des conséquences nuisibles à la santé.
Elle se caractérise par un désir souvent puissant, voire compulsif, de consommer ou de pratiquer une activité, ce qui entraîne un désinvestissement progressif vis-à-vis des autres activités ou loisirs, tout comme le smartphone nous coupe du reste du monde et d'autres centres d'intérêt !
Plus de lecture le soir pour certains, mais des heures passées à scroller des vidéos ou regarder des publications sur les réseaux sociaux... D'ailleurs cette addiction aux applications web a un nom : la cyberdépendance.
La première question soulevée par les scientifiques concernait la nocivité potentielle des ondes émises par nos téléphones sur le cerveau. En 2011, L'OMS classait les ondes RF comme possiblement cancérigènes, ce qui a été confirmé par une étude française de l'INSERM en 2014 montrant un sur risque de développer une tumeur cérébrale chez les utilisateurs intensifs de TP.
Cependant la dernière étude publiée en 2021 n'étayait pas cette hypothèse. donc une nouvelle étude de grande ampleur est prévue pour 2023. Mais les effets nocifs ne s'arrêtent pas au cerveau et il faut s'en alerter : problème de vue liés à la surconsommation des écrans, troubles du sommeil, majoration de l'anxiété et accentuation de la sédentarité.
Bien évidemment limiter le temps d'utilisation de ces smartphones ou tablettes. Il existe ainsi de supers applications pour nous alerter du temps écoulé sur une appli. Attenez vous aussi à laisser le téléphone de côté quand vous pratiquez une activité, tel que du sport, de la cuisine ou autre.
Concernant votre vue, maintenez les écrans à une distance suffisante de vos yeux, entre 50 et 70 cm, faites des pauses et relever votre regard au loin régulièrement. Enfin je vous encourage à adopter un couvre feu digital deux heures avant le coucher, on éteint les écrans ce qui améliorera votre relaxation et ainsi votre sommeil.
Dans le contexte actuel anxiogène, c'est difficile de protéger de ce que l'on voit sur les réseaux. Comme Didier Courbet le faisait remarquer très justement, les chaînes d'infos relayant en continu des informations et images choquantes participent à un flux négatif véritablement hypnotisant. D'autant que les médias sollicitent délibérement nos émotions pour nous accrocher.
Stress, impuissance, sentiment d'insécurité, tristesse... vous imaginez que pour des personnes déjà prédisposées à l'anxiété ou à la dépression ce peut être la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Donc je vous conseille d'éviter les programmes en continu, désactivez les notifications d'applis et de prévoir des moments de pause, où vous ne discuterez pas de l'actualité.
Enfin, vous avez l'habitude en tant que journalistes, il s'agit aussi de prendre du recul sur l'information : premièrement, ne pas croire tout ce que l'on voit et deuxième lire des articles explicatifs avec un point de vue objectif afin de permettre au lecteur de mieux comprendre les enjeux.