Avec les confinements dus au Covid, et le télétravail, beaucoup de femmes ont pris l’habitude de ne pas porter de soutien-gorge. Selon un sondage Ifop datant de juillet 2020, 7% des Françaises de 18 ans et plus n’en porteraient jamais, ou presque. Chez les femmes de moins de 25 ans, la tendance est encore plus forte puisque 18% d’entre elles ont déclaré être adeptes du "no-bra".
Et cette tendance perdure ? Oui, la pratique semble perdurer. De plus en plus de femmes souhaitent s’émanciper du soutien-gorge jugé trop inconfortable. S’il a d’abord été conçu pour libérer la femme du corset, il peut aujourd’hui apparaître, comme quelque chose de contraignant. Et puis, la volonté d’accepter ses seins comme ils sont /est aussi une raison de ne plus porter de soutien-gorge.
Se passer de soutien-gorge, est-ce bon ou mauvais pour les seins ? Dans le mot "soutien-gorge", il y a "soutien". Alors, on peut penser que les seins vont tomber plus facilement s’ils ne sont pas soutenus. Ce n’est pas le cas. Le fait de dire adieu au soutif ne comporte aucun risque pour la peau ou le vieillissement des seins. Les rares études sur le sujet montrent même l’inverse. Ne pas porter de soutien-gorge aurait plutôt tendance à améliorer leur fermeté car cela pourrait renforcer les tissus naturels de soutien.
Rappelons que les seins ne contiennent aucun muscle. Ils sont soutenus par la peau, les ligaments de Cooper, qui sont des tissus conjonctifs et ils reposent sur les pectoraux.
Soutien-gorge ou non, les seins ont tendance à s’affaisser avec le temps, comme la plupart des tissus, surtout s’ils ont subi des changements de volume, en raison des grossesses, ou des variations de poids.
Autre chose : ne pas porter de soutien-gorge n’occasionne pas de douleurs systématiques au dos, comme on peut l’entendre.
Un petit bémol cependant : il est vrai que les poitrines lourdes ou celles qui ont des prothèses peuvent amener à se voûter davantage, ce qui peut créer des tensions au niveau des trapèzes, ces muscles qui vont de la colonne vertébrale aux épaules.
Chaque cas est individuel. Une femme se sentira mieux sans soutien-gorge, tandis qu’une autre préfèrera bénéficier de son maintien. Cela dépend de sa morphologie, de ses habitudes et aussi de ses activités. Par exemple, si l’on pratique la course à pied, le port d’une brassière est plutôt conseillé pour éviter un étirement des petits ligaments soutenant la poitrine.
Et que peut-on conseiller à celles qui portent un soutien-gorge ? Le soutien-gorge ne doit pas comprimer les seins. Les bretelles n’ont pas à serrer les épaules. Si on opte pour un soutien-gorge avec armature, celle-ci ne doit pas faire mal, et être compatible avec son galbe. On préfèrera aussi une matière naturelle comme le coton si on a la peau sensible.
Mais contrairement à ce qui voit encore sur Internet, un soutien-gorge avec armatures ne favorisent pas le cancer du sein. Quelle que soit sa forme, le nombre d’heures pendant lesquelles on le porte chaque jour, ou l’âge à partir duquel on a commencé à en porter régulièrement, il n’y a aucun lien entre soutien-gorge et cancer du sein.
Porter ou non de soutien-gorge relève avant tout du bien-être personnel. En tout cas, l’utilité première de ce sous-vêtement semble plus sociétale, avec l’injonction invisible de ne pas montrer ses tétons, que sanitaire.
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