Le bruit est un ennemi invisible. 9 millions de Français le subissent et c'est le fléau qui provoque le plus de dommages sanitaires en Europe, juste après la pollution. L'Agence de la transition écologique (ADEME) a publié ce jeudi 21 juillet un rapport dévoilant que le coût social du bruit dépasse 155 milliards d'euros.
Selon Laurianne Rossi, députée LaREM Hauts-de-Seine et présidente du Conseil national du bruit, qui a décidé de mener cette étude pour mesurer l'impact du bruit sur la santé des Français, les 156 milliards d'euros recouvrent à la fois "toutes les dépenses de santé comme les consultations médicales, les arrêts maladies, les arrêts de travail, les hospitalisations liées au bruit". En effet, le bruit génère des pathologies et des maladies chez les Français qui sont les plus exposés, comme les troubles du sommeil ou les troubles cardio-vasculaires.
Parallèlement, le coût social a été chiffré. Selon Laurianne Rossi, "on retrouve la perte de productivité, la perte de croissance liée à la pollution sonore et puis la dépréciation immobilière". C'est-à-dire que les personnes dont le logement est très exposé au bruit, voient sa valeur immobilière diminuée. D'après la présidente du Conseil national du bruit, ce chiffre de 156 milliards "doit tous nous alerter". Elle ajoute qu'il est nécessaire que "les pouvoirs publics soient à la hauteur de l'enjeu".
Aujourd'hui, les transports sont la principale cause de pollution sonore, et notamment le transport routier qui reste la première source de nuisance. Selon Laurianne, la seconde cause de nuisance sonore après les transports sont les bruits de voisinage qui "représentent 20% des nuisances". C'est-à-dire le bruit du voisin, et les activités qui peuvent entourer le logement comme les entreprises.
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