"Entre 2020 et 2021, en métropole, la proportion d'adultes déclarant une consommation d'alcool se situant au-dessus des repères de consommation à moindre risque a significativement diminué, de 23,7% à 22,0%", a observé Santé publique France, mardi 13 juin.
L'étude s'appuie sur des données de l'enquête Baromètre de Santé publique France (SPF) 2021. Des repères de consommation à moindre risque existent : maximum 10 verres par semaine, maximum deux verres par jour, et des jours dans la semaine sans consommation. Ces repères font l'objet de campagnes d'information depuis 2017.
La proportion de Français dépassant ces repères n'avait pas reculé entre 2017 et 2020, la baisse globale en 2021 est jugée "encourageante" par SPF. La diminution a été observée principalement parmi les hommes, mais aussi les plus jeunes, les plus âgés et les plus favorisés (en termes de diplômes et de revenus).
La pandémie "pourrait avoir réduit les occasions festives" des plus jeunes et poussé les plus âgés à "limiter les moments conviviaux propices à la consommation pour prévenir d'éventuelles contaminations à la Covid-19", selon des hypothèses de Santé publique France.
"Le dépassement des repères apparaît significativement supérieur à la moyenne métropolitaine en Bretagne, Pays de la Loire et Auvergne-Rhône-Alpes", note l'agence sanitaire, "tandis qu'il est inférieur en Île-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et dans l'ensemble des DROM".
La France, est l'un des pays au monde les plus adeptes de l'alcool et compte 42,8 millions de consommateurs. "Il reste nécessaire de continuer à informer sur les risques de la consommation d'alcool, même à faibles doses", selon SPF.
La consommation d'alcool est responsable directement ou indirectement de plus d'une soixantaine de maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, digestives, mentales...). Elle est la première cause d'hospitalisation et la deuxième cause de mortalité évitable en France (après le tabac).
"La satisfaction individuelle et les profits financiers engendrés par la consommation d'alcool ne parviennent pas à dépasser le coût des pathologies et de la mortalité : 49.000 morts par an pour un coût social estimé à 118 milliards d'euros", note l'Inserm dans un autre article du bulletin épidémiologique.
Les experts de l'Inserm appellent de nouveau à "en limiter l'accès et en réduire l'attractivité" par une panoplie d'actions (rétablissement de la loi Evin dans sa version initiale puis renforcement, prévention, dépistage précoce...).
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