1. Accueil
  2. Actu
  3. Santé
  4. Pilule : l'ANSM alerte sur les risques neurologiques du Lutéran et du Lutényl

1 min de lecture

Pilule : l'ANSM alerte sur les risques neurologiques du Lutéran et du Lutényl

Après l’Androcur, d’autres pilules progestatives, le Lutéran et le Lutényl, font l’objet d’une alerte de l’ANSM, car elles augmentent le risque de tumeur du cerveau. L'organisme a donc lancé un appel à contributions jusqu’au 30 septembre pour que toutes les femmes qui les prennent puissent témoigner.

Des pilules contraceptives (illustration)

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

Sarah Ugolini

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Après l’Androcur, d’autres pilules progestatives, le Lutéran et le Lutényl, font l’objet d’une alerte de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), car elles augmentent le risque de tumeur au cerveau. 

Comme le rapporte 20 Minutes, en juin 2020, l'ANSM a publié une mise en garde concernant ces deux traitements et leurs génériques, qui augmentent le risque de méningiome, une tumeur du cerveau bénigne dans la plupart des cas. "Une vaste étude épidémiologique a révélé début juin un sur-risque de développer un méningiome pour une femme traitée par Lutéran et Lutényl", assure auprès de 20 Minutes Isabelle Yoldjian, cheffe du pôle gynécologie de l’ANSM.


Une étude menée en effet sur plus de 3 millions de patientes par EPI-PHARE, groupement d'intérêt scientifique constitué par l'ANSM et la Caisse nationale de l'Assurance maladie. "En clair, une femme qui prend ces traitements plus de six mois risque environ 3,3 fois plus de développer cette maladie qu’une femme qui ne le prend pas. À partir de cinq ans, le risque est multiplié par 12,5 pour le Lutényl, et par 7 pour 3,5 ans sous Lutéran", assure la gynécologue.

Vérifier que les femmes sous traitement n'ont pas de symptômes neurologiques

Face à ces risques accrus de tumeur au cerveau, l'ANSM a lancé un appel à contributions jusqu’au 30 septembre pour que toutes les femmes qui prennent ces deux pilules contraceptives puissent témoigner. Selon Isabelle Yoldjian, "les femmes qui ont pris le traitement pendant de nombreuses années doivent vérifier qu’elles n’ont pas de symptômes neurologiques". 

À l’issue de cette consultation publique, l’ANSM publiera des recommandations précises pour les femmes et les médecins afin de savoir comment bien utiliser ces traitements. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte