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Mutation du coronavirus : mars et avril seront "deux mois difficiles", selon le Pr Fontanet

VU DANS LA PRESSE - Le Professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, prédit des mois de mars et avril "difficiles" et "sous tension".

Un vaccin contre le coronavirus (illustration)
Un vaccin contre le coronavirus (illustration)
Crédit : Robyn Beck / AFP
Marie Gingault
Marie Gingault

Les variants du coronavirus menacent sérieusement la France. Si le gouvernement a fait le choix de ne pas reconfiner pour l'instant, les spécialistes sont nombreux à tirer la sonnette d'alarme : rien n'est gagné. Le risque d'une aggravation de la situation sanitaire plane comme une épée de Damoclès au-dessus de l'hexagone. 

De nouvelles mesures ont été prises afin de lutter au mieux contre les variants brésilien et sud-africain qui, moins répandus sur le territoire, pourraient potentiellement devenir très problématiques. Celui qui inquiète actuellement les autorités sanitaires, c'est le variant britannique. D'après une étude publiée le 16 janvier, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estimait que le variant anglais pourrait devenir "dominant" entre la fin février et la mi-mars en France.

De son côté, le Professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, a déclaré que "les semaines qui viennent seront décisives". L'épidémiologiste, invité sur BFM ce lundi matin, a prédi "deux mois difficiles" en mars et avril. 

Mars-avril seront des mois sous tension

Professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique

"On va voir comment évolue le variant anglais. Prenons le scénario noir où il continue sa progression, à ce moment-là des mesures plus dures, qui seront un confinement ou quelque chose qui y ressemble, seront prises et on devrait, si ces mesures sont acceptées et respectées, reprendre le contrôle sur la circulation du virus", a-t-il déclaré auprès de nos confrères. "Mars-avril, je pense, seront des mois sous tension et j'espère que dès mai on commencera à voir l'effet conjugué du climat et des vaccins". 

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En effet, l'épidémiologiste a rappelé qu'"il y a quand même un facteur climatique avec ce virus". "On peut espérer qu'avec le printemps la pression de circulation sera moins forte. Il y aura vraiment, je pense autour de mars et avril, deux mois difficiles, et puis après avec le retour des beaux jours et avec une proportion plus importante des plus fragiles vaccinés, j'espère qu'on évoluera vers une meilleure situation", a-t-il déclaré à BFM. 

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