Ce matin, je m'adresse à toutes celles et tous ceux qui ne jurent que par les médecines douces ou alternatives et je les mets en garde. Je m’empresse de préciser que ma démarche n’a rien d’agressive envers ces médecines. Qu’elles soient douces, alternatives, complémentaires ou non conventionnelles, qu’elles désignent l’hypnose, l’acupuncture, la réflexologie, l’aromathérapie, la naturopathie ou je ne sais quoi d’autre, à partir du moment où vous avez le sentiment qu’elles vous font du bien, pourquoi pas…
Simplement, je souhaite me faire l’écho d’une enquête menée récemment par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) qui a contrôlé quelque 700 praticiens et a relevé pas mal d’insuffisances dans le respect de la règlementation.
Encore une fois, je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Je souhaite juste attirer votre attention sur quelques points qui méritent qu’on prenne 2 minutes.
La première des questions à poser lorsqu'on consulte ces médecins, c’est celle de la formation du praticien auquel vous avez affaire. Et en la matière, on trouve de tout : pour une même discipline, vous avez des gens qui ont fait des années d’études et d’autres qui se sont formés en un week-end, et encore, par correspondance ! Je ne vous fais pas un dessin si c’est le cas. En tout cas, le praticien doit être en mesure de vous apporter une réponse claire et rassurante si vous l’interrogez sur sa formation.
Mais on sait que certains praticiens commercialisent des produits. Que faut-il en penser ? La question est celle de la promesse. Quel produit pour quel résultat thérapeutique ? Je n’ai rien contre les compléments alimentaires ou les huiles essentielles. Je conçois parfaitement qu’on puisse en consommer et s’en trouver ragaillardi. Mais il ne faut pas que ces produits soient présentés comme des remèdes miracles s