La grossesse extra-utérine représente 2% de l'ensemble des grossesses. On pourrait se dire que ça n’est pas si répandu que ça (encore que ça ne soit pas franchement réjouissant pour les 14.000 femmes qui sont, chaque année, concernées), mais ce qu’il faut retenir, c’est que ce pourcentage est en augmentation depuis une dizaine d’années.
Il y a plusieurs raisons, ou plutôt de facteurs à risques qui peuvent expliquer cela. Il y a d’abord le tabac. C’est l’une des principales causes de grossesses extra-utérines. Quand une femme fume, cela influe sur le travail des cils vibratiles. Ces cils tapissent les trompes et font office de tapis roulant pour conduire l’œuf jusqu’à l’utérus. Si les cils ne bossent pas comme il faut, l’œuf n’accomplit pas le chemin qu’il devrait accomplir et ne se fixe pas au bon endroit. Car c’est cela, une grossesse extra-utérine. Vous avez l’ovocyte de Madame et le spermatozoïde de Monsieur. Ils se rencontrent, forment un œuf. Lequel ne finit jamais dans l’utérus alors qu’il avait six jours pour le faire. Il peut alors se fixer dans les ovaires, dans le ventre ou caler dans le col de l’utérus.
Parmi les autres facteurs à risques, vous
avez le port du stérilet, le fait d’avoir eu une salpingite, d’avoir déjà
fait une grossesse extra-utérine ou l’âge, évidemment. Des antécédents de chirurgie des trompes peuvent aussi influer sur les choses. Mais
ce qui est enquiquinant avec la grossesse extra-utérine, c’est la question des
symptômes. Dans la moitié des cas, il n’y en pas ! Dans l’autre moitié, on
a des douleurs au bas ventre et des saignements anormaux qui surviennent entre
la troisième et la septième semaine de grossesse.
Une fois la grosse extra-utérine découverte, parfois, il n’y a rien à faire. La grossesse s’arrête toute seule, l’organisme dégrade l’œuf et l’affaire est réglée, du moins physiquement. Mais dans la grande majorité des cas, il faut intervenir. Dès lors, l’alternative est simple : soit traitement médical, soit traitement chirurgical.
Le médical, c’est pour les grossesses extra-utérines peu évoluées. Il y a injection d’un médicament. Le développement de l’œuf est stoppé. Le chirurgical, c’est pour les grossesses plus avancées, avec parfois risque d’hémorragie. On opère sous anesthésie générale, l’objectif étant d’aspirer l’œuf en conservant la trompe, autant que faire se peut.
Tout ça, c’est forcément une épreuve mais il y a quand même une bonne nouvelle dans le tas. On peut, après une grossesse extra-utérine, refaire un bébé. On peut même y parvenir si on a subi une salpingectomie, autrement dit même si on a dû se faire retirer une trompe.
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