Philippe Pinilo, médecin à Crépy-en-Valois, est celui qui le premier a pris en charge l'enseignant de l'Oise décédé après avoir contracté le coronavirus. Ce généraliste s'étonne de ne pas avoir été contacté par les autorités ni testé, et ce alors que le nombre de cas a doublé ces 24 dernières heures.
"On a mis une demi-journée à me répondre, et puis c'est moi qui ai contacté les autorités. Si je ne m'étais pas moi-même signalé, je me demande quand on m'aurait appelé pour me dire "mettez-vous en isolement". Les patients qui ont été en contact avec moi n'ont pas été contactés. (...) Mais dans la démarche de cellule de crise, ils ne contactent pas les personnes contact d'une personne en confinement. Ce n’est quand même pas compliqué de dire : 'bon cette personne a pu être en contact avec beaucoup de personnes, est-ce qu'il faut la tester ?'. Alors les autorités me disent que ce n'est pas la procédure, vous restez 14 jours en confinement, et puis s'il y a quelque chose, oui, à ce moment-là, les personnes en contact pourront être testées".
Un témoignage qui interpelle alors que le gouvernement a annoncé jeudi 27 février 20 nouveaux cas dont plusieurs dans l'Oise. Ce médecin a-t-il pour autant raison de s'inquiéter ? La stratégie mise en place par le gouvernement est-elle la bonne ? Selon le docteur François Braun, président du SAMU de France : "Dans le cas de ce médecin, il ne présente pas, me semble-t-il à ce jour, de symptômes particuliers. Il est surveillé, il porte un masque, bien entendu. Dès lors qu'il présenterait des signes de coronavirus et qu'il serait positif au coronavirus, là, le cohorting, c'est-à-dire la recherche de patient contact, augmenterait beaucoup plus."
Coronavirus - Les ministres du travail et de la santé réunissent aujourd'hui, vendredi 28 février, les partenaires sociaux pour prévenir du coronavirus dans les entreprises.
Économie - À Wall Street, près de 1.200 points perdus en une seule journée, -4.4%, sixième séance de baisse consécutive à cause du coronavirus. Ce vendredi Wall Street devrait conclure sa pire semaine depuis la crise financière de 2008.
Syrie - La Turquie a riposté après la mort de 33 de ses militaires en Syrie. Ankara annonce avoir bombardé des positons du régime de Bachar Al-Assad dans la région d'Idlib, une zone déjà lourdement frappée ces deniers jours et où la situation humanitaire est dramatique, comme a pu le constater tout récemment Bernard-Henri Lévy : "Il y a aujourd'hui un million de syriens chassés à coups de barils d'explosifs par -4 degrés la nuit, des enfants qui meurent de froid, tout cela aujourd'hui, en 2020".
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